vendredi 30 mars 2012

tous a pau denak pauerat ibai askatu !!



Apirilaren 3an, Ibai Peña iheslari gaztea Paueko auzitegi aitzinean pasako da. Bere kontra den euroagindua onartzen badute, Espaniaratua eta presondegiratua izanen da.
Paueko auzitegira joateko hitzorduak antolatuak izanen dira herriz herri.
LE 3 AVRIL LE TRIBUNAL DE PAU DECIDERA S'IL APPLIQUE OU PAS LE MANDAT D'ARRET EUROPEEN AU JEUNE REFUGIE IBAI PENA

jeudi 29 mars 2012

IBAI ASKATU ! mobilizazioa!! LIBEREZ IBAI !


IBAI ASKATU / LIBEREZ IMMEDIATEMENT IBAI !
rassemblent 19h devant la Mairie de Bayonne
elgarretaratzea 19:00 baionako herriko etxearen aintzinean !
ERREPRESSIOA EZ DA BIDEA !
UZTI EUSKAL HERRIA BAKEAN !

vendredi 16 mars 2012

martxoak 17 mars david eta besteak etxerat !

A R R A N G O I T Z E arcangues
M A R T X O A R E N 1 7 a n 17 mars
DAVIDen Aldeko Bazkaria repas en soutien à David

* Eguerdiko 12tan Aperitifa midi aperitif
* Arratsaldeko 2tan Bazkaria 14h repas

* ondotik animazio eta kontzertua
suivie d'animations et d'un concert
*
zurekin-ek antolaturik organisé par zurekin
Preso eta Iheslariak HERRIRA!
Prisonnier-e-s politiques et refugié-e-s basques 'HERRIRA'!

mercredi 14 mars 2012

martxoak 24 mars mattin eta peio etxerat !!!!


Mattin eta Peio 2 urte preso!!! 2 ans en prison !!

Martxoaren 24ean Manifa Hazparnen, arratsaldeko 5etan.

24 mars manifestation à Hasparren 17h.

19:00 Txapelpunk + Xutik + Nat eta Watson

kontzertuz Ttattolan/ en concert au Ttattola

argazki 2 photos ekai etxerat ! ongi etorri !


jeudi 8 mars 2012

rdv /hitzordua

MARTXOAK 9 KANBON Gaztetxean 19:30 Filma: " When the war ends" eta eztaibada :" bizia : presondegia 'ta gero "
Ekaitza eta Iep k antolaturik
Le 9 MARS à KANBO – Cambo
Film débat “When the War Ends”
Ekaitza et IEP! organisent une Soirée Ciné-Débat autour de la projection du documentaire
When the War Ends” de Thijs Schreuder (2011)
suivi d’un débat :
« Y’a-t-il une vie après la prison, pour un(e) prisonnier(e) politique ?»
Vendredi 9 mars à 19 h 30,
au gaztetxe de Kanbo, en face de Xalbador Kolegioa
« « Si vous êtes prêts à tout sacrifier pour votre pays, à quoi ressemblerait votre vie si vous avez survécu à la bataille ?
Ce film donne un éclairage sur cette très douloureuse question.
Il parle de l’engagement de jeunes militants, de la violence du combat et des causes de cette violence, de la prison, d’une difficile réinsertion quand tout semble avoir changé, y compris le regard que les autres portent sur vous. Enfin, il parle de l’espoir qui ne cesse jamais. » »
Ce film est fort, historique et profondément humain.
Ne ratez pas cette projection exceptionnelle.
Le réalisateur nous a donné une copie de son film qui n’est pas encore distribué.
IEP - Ekaitza

mercredi 7 mars 2012

Atxiloketa arrestation

Manu Azkarate preso oiha eta larriki gaixorik atxilotua goiz honetan Ziburun. Elgarretaratzea .7tan Ziburun. ATXILOKETA GEHIAGORIK EZ ! KONPONBIDE DEMOKRATIKOA ORAIN !

ARRESTATION DE MANU AZKARATE ex prisonnier politique basque et gravement malade a ete arrete ce matin a Ciboure . Rassemblement ce soir a 7 heure à Ciboure .

jeudi 1 mars 2012

LIBEREZ INTZA ! JULEN ! ASKATU !

Pays Basque source article du journal du pays basque

Askatu mobilisé pour obtenir la libération d’Intza Oxanbadaratz et de Julen Mujika

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02/03/2012

Béatrice MOLLE

Loin du tumulte médiatique et du dispositif policier déployé pour la visite du candidat à la présidentielle Nicolas Sarkozy à Itxassou et Bayonne, le comité Askatu tenait une conférence de presse à Saint-Jean-Pied-de-Port hier matin à la cité administrative. En soutien à tous les prisonniers basques et plus particulièrement à Intza Oxanbadaratz, enceinte de sept mois, et Julen Mujika, son compagnon, arrêtés en décembre dernier dans le cadre d’une procédure en lien avec ETA.

Ce jeune couple vit et travaille à Saint-Jean-Pied-de-Port et leurs arrestations ont suscité un vif émoi dans le canton. Aujourd’hui, Intza Oxanbadaratz est emprisonné à Fleury-Mérogis dans un quartier spécialisé pour femmes enceintes et son compagnon Julen Mujika est incarcéré à Osny. Les soutiens affluent de toutes parts pour demander leur libération : “Ils attendent leur premier enfant pour avril et l’idée même que cet enfant puisse naître en prison nous est difficile à admettre”, a écrit dans un courrier adressé au juge Teissier chargé du dossier le président de l’intercommunalité Garazi-Baigorri, Jean-Michel Galant. Ce dernier, tout comme Alice Leiciagueçahar, conseillère régionale Europe Ecologie-Les Verts, étaient présents à la conférence de presse.

De nombreux appuis

Le comité a informé que tous ceux qui ont manifesté leur soutien souhaitaient “souligner la participation d’une grande partie des élus locaux qui ont été sollicités pour appuyer la demande de mise en liberté de Julen et d’Intza sur laquelle le juge devra se prononcer dans les jours prochains. Certains ont signé une motion, comme l’ensemble du conseil municipal de Gamarthe ou comme 15 des 19 maires du canton de Garazi. D’autres ont envoyé une lettre personnelle au juge d’instruction, tels le député Jean Lassalle, la conseillère régionale Alice Leiziagezahar, Aña-Mari Iribarne, Jean-Michel Galant. Nous avons rencontré Frantxoa Maitia, il devait nous faire parvenir une lettre qu’il devait envoyer au juge, à ce jour pas de nouvelles. Nous remercions toutes ces personnes.” Si l’on devait trouver un point commun à toutes ces motions ou courriers adressés au juge Christophe Teissier, c’est la mention faite à chaque fois d’un nouveau temps politique en Pays Basque, de l’espoir et du désir de paix suscités par la déclaration d’ETA d’arrêt des activités armées et de la nécessité d’une mise en liberté des deux jeunes gens. Témoin, cet extrait de la lettre du député Jean Lassalle qui souhaite “attirer l’attention sur le fait que beaucoup de choses sont en train d’évoluer en Pays Basque. L’ETA a notamment annoncé l’an dernier l’arrêt définitif de la violence. Le Pays Basque français ou espagnol évolue vers un climat d’apaisement. Nos concitoyens souhaitent que l’on s’achemine vers un véritable processus de paix.”

Par ailleurs, un concert de soutien aura lieu à partir de 22 heures samedi 3 mars à Anhaux, organisé par le gaztetxe de Saint-Jean-Pied-de-Port. La mère d’Intza Oxanbadaratz, présente à la conférence, a déclaré que sa fille souhaitait rester positive : “Elle a passé une échographie et est suivie par une sage-femme. Elle est passée devant le juge jeudi dernier et nous attendons avec impatience la décision du juge. Car ici, personne ne comprend qu’elle puisse rester en prison.”

GARA > Azkenak > Euskal Herria

EUSKAL PRESO POLITIKOAK

Oxandabaratz eta Mujika aske uzteko eskatzen duen mozioa babestu dute 24 hautetsik

Garazi Baigorri Herri Elkargoko 24 hautetsi inguruk babesa adierazi diote Intza Oxandabaratz eta Julen Mujika euskal preso politikoak aske uzteko eskatzen duen mozioa.

01/03/2012 11:11:00

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Donibane Garazin egin duten agerraldia. (Arantxa MANTEROLA)

DONIBANE GARAZI-. Nafarroa Behereko esparru desberdinetako hainbat eragilek agerraldia egin dute gaur goizean Donibane Garazin, Intza Oxandabaratz eta Julen Mujika euskal presoei babesa adierazteko. Hainbat herritarrekin batera, haien artean ziren Jean Mixel Galant Garazi Baigorri Herri Elkargoko lehendakaria eta Alize Leiziagezahar, Akitaniako kontseilari ekologista, Kazeta.infok zabaldu duenez.

Agerraldian esan dutenez, Garazi Baigorri Herri Elkargoko 24 hautetsik babestu dute Oxandabaratz eta Mujikaren askatasuna aldarrikatzeko eskatzen duen mozioa. Horien artean, 20 inguru alkateak dira. Gamarten, esaterako, Herri Kontseiluko kide guztiek bat egin dute eskaerarekin.

Intza Oxandabaratz eta Julen Mujika abenduaren 14an atxilotu zituen Polizia frantsesak Garazin, Laurence Levert epailearen aginduz. Hiru egun beranduago espetxeratu egin zituzten. Oxandabaratz haurdun dago eta apirilerako espero du umea. Mozioan bikotea aske uzteko eskatzen dute hautetsiek, eta horrekin batera bi estatuei deia luzatu: "keinuak egin behar dituztelala egoera baretze aldera eta bake prozesuaren alde".


AGUR ETA OHORE ! herriak ez du barkatuko !


AGUR ETA OHORE

Duela 28 urte 1984ko martxoaren lehena Poliziak Didier Lafitte IK-ko militantea tiroz Hil zuen.

Agur eta ohore hiri Didier gudari eta arrantzale matagarri

Dans les années 1980 à Donibane Lohitzun...
Il a grandi ici, entre océan et montagne. Au fil des ans, il a vu cette ville de pêcheurs se transformer jusqu'à perdre son âme, devenir le Saint-Jean-de-Luz des cartes postales. Il a vu la pêche traditionnelle se réduire comme peau de chagrin, les conserveries fermer les unes après les autres, les villas garder leurs volets clos les saisons d'hiver, les jeunes du même âge quitter Donibane pour chercher du travail ailleurs.
Il a vingt ans et, malgré les risques, malgré la peur, il franchit le pas. Comme d'autres, il s'engage dans la clandestinité. Il n'est pas tête brûlée ni désespéré, non. Il ne peut simplement pas se résigner à la disparition de sa culture, de sa langue, ni voir plus longtemps son peuple nié. Il n'accepte pas qu'on brade les richesses de ce pays au profit d'une minorité déjà privilégiée. Il ne tolère pas que le tourisme de luxe devienne la seule issue économique. L'injustice le révolte. Il est conscient des conséquences, pourtant il fait ce choix. Il refuse que son pays soit anéanti sous les coups portés par les deux États qui se le sont partagé. Un impérieux besoin de défendre son idéal lui fait prendre le chemin de la lutte, rejoindre les femmes et les hommes qui, comme lui, sont prêts à se battre, les armes à la main. Il se sait jugé, condamné d'avance par ceux-là mêmes qui vendent son pays et contestent à son peuple le droit pourtant universel de disposer de son avenir. C'est contre leur ignominie qu'il s'élève, alors leurs sentences...
Son combat, c'est David contre Goliath. Le petit pêcheur de Donibane et ses camarades contre un pouvoir établi depuis des siècles, dominateur, destructeur. Il résiste... jusqu'à cette soirée du 1er mars 1984. Il est 20 h 30 lorsqu'une balle est tirée dans son dos. La tôle fragile de sa Dyane fuyant le terrible guet-apens n'offre pas de protection contre la furie policière qui fauche sa jeune vie comme celle d'un oiseau en plein vol. Son sang coule sur la terre pour laquelle il meurt. Il vient de payer son amour au prix fort.
Depuis ce jour-là, même si nous n'avons plus jamais croisé son sourire au comptoir du « Laf », son souvenir demeure synonyme de liberté dans nos esprits. Il s'appelait Didier. Il est mort d'avoir osé affirmer de toute ses forces que Euskal Herria a le droit d'exister. Il est mort de la volonté du gouvernement français et des notables locaux de bafouer notre pays.

EZ ZAITUGU AHANZTEN, arrantzale maitagarri.
Agur eta ohore hiri anai !