mercredi 25 mai 2011

attention/kasu

Attention changement de lieu / Kasu leku aldaketa

Communiqué d'Askatasuna du 25/05/2011

Urte bat ondotik joan den ostegunean Châteauroux-ko presondegitik askatu duten Eñaut Aramendiri ongi etorria eginen zaio datorren ostiralean Maiatzaren 27an arratseko 8.30tan Hendaiako herriko etxearen aintzinean.


L'ongi etorri d'Eñaut Aramendi, libéré jeudi dernier de la Maison d'Arrêt de Châteauroux après un an de prison, aura lieu vendredi prochain 27 mai à 20h30 devant la Mairie d'Hendaye.

mardi 24 mai 2011

maiatzak 29 mai


maiatzak 29 mai
igandearekin / dimanche
à partir de 12h / eguerdietatik

APERO/ ZINTZUR BUSTITZEA

au local d'EPAISKA lokalean
rue Pannecau karrikan
baionan à Bayonne

euskal preso politikoak etxerat !

peines de mort lente

(testu hau Gara-ri egindako elkarrizketaren itzulpena da; ce texte est la traduction d'un entretien fait à Gara)

http://www.gara.net/paperezkoa/20110515/266338/es/Prolongar-condena-sin-limite-es-una-pena-muerte-lenta-

PEINES DE MORT LENTE

La Cour d' Appel spéciale a donné, le 29 avril 2011, une réponse négative à la 2e demande de mise en liberté conditionnelle de Ion Kepa Parot. Condamné à perpétuité il est incarcéré en France depuis le 5 avril 1990, ainsi que Jakes Esnal et Frédéric Haramboure. Unai Parot, arrêté le 2 avril 1990, est emprisonné en Espagne, à perpétuité aussi.
Ion PAROT a été condamné a une perpétuité simple, sans peine incompressible de sûreté. De ce fait, la loi l'autorisait à faire une demande de liberté conditionnelle au bout de 15 ans de prison. Pour l'obtenir, il faut un logement et un emploi qui soient homologués par le Ministère de la Justice et situés en dehors de tous les départements du Grand Sud-Ouest, qui lui sont interdits. Entre la recherche et la décision du tribunal, la procédure est souvent très longue et il peut donc se passer trois ou quatre ans entre deux demandes.
Lors de la première demande de libération conditionnelle le Tribunal d'Application des Peines (TAP) s'opposa à sa sortie de prison.Le logement proposé à l'époque se trouvait à Angoulême. Les juges l'avaient jugé inapproprié car des militants de l' ETA auraient été arrêtés dans le secteur. De plus, on lui reprochait d'« être en faveur du processus de paix », en cours à l'époque, et de ne pas avoir coupé les liens avec « la mouvance basque ». Ils jugèrent que sa mise en liberté était « prématurée ». Ion Kepa fit appel de cette décision mais sa demande fut rejetée par la Cour d'appel.
Pour sa deuxième demande de libération conditionnelle, un obstacle supplémentaire s'est présenté. Hormis l'obligation de chercher un logement et un travail ( à environ 1.000 kilomètres du Pays Basque), Ion Kepa a dû passer par le Centre National d'Évaluation (CNE). C'est une nouvelle structure créée par à la loi Dati prévue, à la base, pour les condamnés à perpétuité condamnés pour assassinats à caractère sexuels. Des experts (psychologues, psychiatres) sont chargés d'évaluer leurs risques de récidive. Les questions abordées dans ce cadre sont censées concerner le profil personnel et psychologique de la personne. Mais lorsque Ion fut transféré à Fresnes pour passer par cette commission, de nombreuses questions étaient d'ordre politique. Le CNE a néanmoins conclu que, dans son cas, le risque de récidive est minime.
Finalement, le 17 février 2011, le Tribunal spécial d'Application des Peines a répondu favorablement à la demande de libération conditionnelle de Ion. Le président du tribunal, Bernard Lugan, était le même qu'en 2007 et il connaissait parfaitement son cas mais cette fois sa décision s'est basée sur des arguments juridiques et il a approuvé la demande. Cependant, quelques heures plus tard le Parquet a fait appel de la décision.
Les arguments avancés pour ce refus sont les mêmes que ceux mis en avant lors de la première demande. Des raisons strictement politiques et même racistes car dans le texte de la décision il est dit mot pour mot : « il maintient le contact avec des détenus basques », « il consacre du temps à la lecture de journaux et livres basques », «il ne renie pas ses convictions ; l’expression de celles-ci empêche toute évolution de sa problématique ». Leur conclusion, comme celle de la partie civile, est que Ion Kepa est un « récidiviste potentiel ». La mienne est que ceci est du racisme pur. Il semble que nous n'ayons pas le droit d'être et de nous sentir Basques. Mais la Cour d' Appel a validé ces arguments et a annulé la décision du TAP, le 29 avril dernier.
Cette décision négative, à nouveau, n'est cependant pas tout à fait surprenante pour nous. En effet, durant la phase de l'instruction, déjà, la juge Laurence Le Vert l'avait menacé en lui disant que « quelqu'un comme vous qui a tué un juge devrait, au minimum, purger une peine de sécurité de 30 ans ». Le juge en question est le franquiste Mateu Canovas, numéro un du Tribunal d'Ordre Publique fasciste, pour la mort duquel il n'y a aucune preuve véritable contre Ion, la contre-expertise balistique ayant été refusée.
Ensuite, la procureur du TAP dit que sa libération est “prématuré” et qu'il doit être incarcéré 30 ans « comme en Espagne ». Il faut préciser que même s'ils avaient accepté la liberté conditionnelle pour Ion, il ne s'agit pas d'un cadeau, étant donné qu'il devait résider en Picardie et ne pouvait pas venir en Euskal Herri durant six ans au moins. Ce qui signifie qu'il aurait pu être de retour au pays au bout de 27 années. Si la 3e demande lui est accordée, dans le meilleur des cas, 30 ans se seront écoulés avant qu'il ne revienne.
Ces 30 ans correspondent aussi à la fameuse « Doctrina Parot » mise en place par l'Espagne, avec effet rétroactif, et qui a prolongé les peines de multiples prisonniers entre 30 et 40 ans au total, même si Unai Parot sort de ce cadre et se voit infliger une peine « sans limite », une vraie peine à vie.
L'on voit bien que les États Espagnol et Français agissent avec un esprit de vengeance évident. Il cherchent à se venger, à les punir, à les détruire. Le fait de prolonger une peine sans date limite est quelque chose d' humainement insupportable. Quand la sortie est clairement fixée à 30 ans, au moins il y a une date fixe, le détenu , entrevoit une fin. Mais dans ce cas il n'y a pas de limite. C'est pourquoi les prisonniers de droit commun ont baptisé la perpétuité « peine de mort lente ». C'est une politique de destruction de l'individu, qui n'a rien à voir avec la justice mais relève de la stricte cruauté.
La France n'a pas besoin d'imiter Madrid pour s'acharner sur les militants Basques. Mais, au moins dans le cas de Ion Parot, on sent la pression Espagnole. Nous sommes convaincus qu'ils leur ont dit « ne relâchez pas Parot » et que la France a obéi. Par exemple, en écoutant l'intervention de la Procureur Française, on se serait cru devant un Procureur de l'Audience Nationale espagnole, tribunal spécial. La procureure avait les mêmes arguments et demandait qu'on ne le libère pas avant 30 ans. De plus, c'est la période électorale en Espagne, et s'ils disent qu'un Parot est relâché, le Partido Popular va se précipiter pour l'utiliser comme argument contre le gouvernement actuel. Mais cependant, la France n'attend pas « l'exemple » de l'Espagne pour faire du « zèle » en matière de politique pénitentiaire.
La situation faite aux familles est aussi très cruelle. Par exemple, cela fait déjà quatre ans que notre mère ne peut plus se déplacer pour voir ses fils. Ion est à Muret (300 km) et Unai à Puerto de Santa María (1.200 km). Notre père n'avait pu aller les voir durant six ans, avant de décéder. Ce sont les prisonniers mais aussi leurs familles qui sont punis. C'est d'une cruauté hallucinante. C'est ce que nous appelons la « torture blanche ». La France comme l'Espagne se disent des pays démocratiques mais ceci est une aberration.
Tout est aberrant, depuis le début : Ion Kepa a été condamné sur la base des déclarations de son frère cadet Unai obtenues au cours des cinq jours et les cinq nuits de tortures. Cela ne peut exister dans des pays qui se déclarent démocratiques.
Ursoa Parot


ongi etorri enaut !


ONGI ETORRI ENAUT !

MAITZAK 27 : Azken ostirala ta gero Urrunako plazan

Une cérémonie d'ongi etorri sera organisée le vendredi suivant 27 mai après le rassemblement du dernier vendredi sur la place d'Urrugne. Nous appelons à venir en grand nombre souhaiter la bienvenue à Eñaut !

rdv hitzorduak

Kantuz, Euskal Presoak Etxerat!
CD-aren aurkezpen gaualdiak/ soirées de présentation du nouveau CD
en soutien au prisonnier-e-s politiques basques.

Maiatzak 27 mai donibane lohitzune ziburuko gaztetxean /au gaztetxe de st jean de luz ciboure:
Hurmurao, Varlin eta Panda Valium

Maiatzak 28 mai Zinkan Maulen/au Zinka à Mauléon
Willis Drummond, Georges abitbol dirty sex toy academy.

Ekainak 1 Juin Bota Gaztetxean
Totem, Ztah eta Panda Valium

Sartzea/entrée: 5 euro
sartzea/entrée+CD: 10 euro

vendredi 20 mai 2011

ekainak 18 juin


Ekainak 18 Juin
Eskubide zibil eta politikoen alde
Respect des droits civils et politiques


LAN BILKURAK/ REUNIONS DE TRAVAIL:


- maiatzak 20 mai Amikuze:
20h30 arberatzeko herriko gela/ salle municipal

- maiatzak 20 mai Maule:
21h centre multi service

- Maiatzak 23 Mai Biarritze:
18h15 Atabal

- Maiatzak 25 mai Oztibarre
21h peloteia Bunuze

- Maiatzak 25 mai Senpere:
19h Oxtikeneia

- Maiatzak 25 mai Hazparne
20h30 xuriatea

- Maiatzak 26 mai Baiona
19h ekaitza

- maiatzak 26 mai Uztaritze
19h Latsa

- maiatzak 26 mai Garazi
21h kalaka

- Maiatzak 27 mai Baigorri
20h30 Bixenta







APPEL POUR LE 18 JUIN A BIARRITZ EN FAVEUR DES DROITS DU PEUPLE BASQUE

DES APPUIS DE POIDS

20/05/2011 - Euskal Herriko Kazeta / Le Journal du Pays Basque

Goizeder TABERNA

Il “s’indigne” aussi vis-à-vis du Pays Basque et il n’est pas le seul. L’auteur du livre à succès Indignez-vous, l’écrivain et juriste Stéphane Hessel, a signé un manifeste de soutien à Aurore Martin qui a déjà recueilli l’approbation d’une centaine de personnalités de l’Hexagone et du Pays Basque. Les signataires appellent à un meeting organisé contre le mandat d’arrêt européen (MAE) le 18 juin, à la Halle Iraty de Biarritz.

Ce texte cosigné par de nombreuses personnalités de renom et organismes de défense des droits fondamentaux, notamment la Fédération internationale des droits de l’homme et le syndicat national de la magistrature (voir encadré), considère la remise de la militante de Batasuna Aurore Martin “inacceptable”. Il s’élève contre le mandat d’arrêt européen dont fait l’objet la militante basque qui l’a poussée à se cacher pour ne pas être remise aux autorités espagnoles.

“Sous le prétexte de la ‘lutte contre le terrorisme’, les Etats espagnol et français et leurs appareils judiciaires, criminalisent des expressions politiques. Ils accentuent la répression alors que la gauche indépendantiste basque s’exprime et agit en faveur d’une résolution démocratique, politique et pacifique du conflit au Pays Basque”, affirment les signataires.

Après avoir travaillé ensemble sur la question ces derniers mois, ils ont convenu d’une position commune contre la remise aux autorités espagnoles d’Aurore Martin, la demande d’abrogation des législations d’exception en Europe et du mandat d’arrêt européen tel qu’il existe, et pour réfléchir à la mise en place du processus démocratique en Pays Basque.

“Aurore Martin n’en est pas la seule victime”, rappellent-ils. “De nombreux-ses militantEs basques de nationalité espagnole sont remis systématiquement aux autorités espagnoles pour des raisons identiques”. Et de poursuivre : “Nous dénonçons cette entente entre les Etats pour museler les oppositions politiques”.

Signataires

Parmi les signataires basques, la liste comprend des élus tels que Kotte Ecenarro (conseiller général, vice-président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques - PS), Alain Iriart (conseiller général et maire de Saint-Pierre-d’Irube - AB), Christine Bessonart (maire de Saint-Pée-sur-Nivelle), Jean-René Etchegarray (adjoint à la mairie de Bayonne - MoDem), Martine Bisauta (conseillère municipale de Bayonne), Jean Castaings (conseiller général, ancien président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques - UMP) et Alice Leiciagueçahar (conseillère régionale - Les Verts). D’autres acteurs de la société civile suivent : Claude Larrieu (membre du NPA), Frantxoa Garat (prêtre), Peio Dufau (secrétaire adjoint de la CGT Cheminots Bayonne), Claire Cellan (secrétaire générale CFDT Santé-Social Pays Basque), Jean Fagoaga (membre fondateur d’Anai Artea), Hélène Ducarre (présidente de la Cimade Pays Basque), Claire Deruy (présidente d’Attac Pays Basque).

De Hessel à Jacquard en passant par la FIDH

Voici la liste des signataires de l’Hexagone : Stéphane Hessel (écrivain et juriste), Albert Jacquard (écrivain), Patrick Baudoin (président d’honneur de la FIDH, coordinateur du groupe d’action judiciaire de la FIDH), Pascale Maelman (présidente du Syndicat des avocats de France), Benjamin Stora (historien), Maurice Rajfus (historien), Noël Mamère (député – Les Verts), François Alfonsi (député européen - Les Verts-Europe Ecologie), Olivier Besancenot (membre du NPA), Alima Boumédienne (sénatrice – Les Verts), José Bové (député européen), Cécile Duflot (porte-parole des Verts-Europe Ecologie), Monseigneur Jacques Gaillot, Lucio Urtubia (maçon), Catherine Grèze (députée européenne - Les Verts-Europe Ecologie), Jean Guy Talamoni (élu à l’Assemblée de Corse, président du groupe Corsica Libera).

mercredi 11 mai 2011

communiqué /maiatzak 21 mai

2011 Mai 20
GARA > Idatzia > Euskal Herria

Presoen eskubideen alde, Donibane Garazin manifestazioa

GARA |

Donibane Garazin manifestazioa izango da bihar preso politikoen eskubideen alde. Herriko etxetik abiatuko da 16.00etan. Bakartzea, sakabanaketa, biziarteko kondenak, osasun arreta eskasa eta beste hainbat eskubideren urraketa salatuko dituzte Donibane Garazin.

«Dagozkien eskubideen jabe, euskal presoak Euskal Herrira!» lema izango du Askatasunak deitutako manifestazioak. Batasunak ere bat egin du deiarekin. Izan ere, Batasunaren hitzetan, «egoera honen aitzinean, ezinbestekoa da mobilizatzea eta konpromisoak hartzea, indarrean dagoen espetxe politika kriminalaren amaiera lortzeko».

Betolaza Seysses-era

Bestalde, Gorka Betolaza gasteiztarra Muret Seysses-eko espetxera eraman dute. Betolaza asteazkenean atxilotu zuten Itsasun; izan ere, Estatu espainolak lau urteko zigorra betetzeko euroagindu eskaera aurkeztu zion Parisi. Dagoeneko hiru urte beteak ditu.

Bere partetik, Eukal Herri osoan zehar «biziarteko zigorraren» aurkako mobilizazioak aurrera doaz. Arbizu ere horren lekuko izango da maiatzaren 29an, 20.00etan, Jesus Mari Mendinueta preso politikoari ezarritako biziarteko espetxe zigorra salatzeko manifestazioa egingo baitute. Hilaren hasieran bete zuen aurrez ezarri zioten kondena, baina Gorenaren doktrina aplikatuz 2021. urtera arte luzatu diote zigorra.

Iruñeko Donibane auzoan ere elkartasuna erakutsiko dute. Hain zuzen, mobilizazioak prestatzen ari dira Iñaki Erroren askatasuna eskatzeko. Errok iaz bete zuen osorik espetxe zigorra, baina 30 urte osorik bete beharko ditu.

Elkarretaratzeak

Hainbat herritan elkarretaratzeak egin zituzten atzo ostegunero bezala. Iruñeako Arrosadian, esaterako, 30 lagun bildu ziren, Iturraman 51 eta Txantrean 54. Burlatan, bestalde, 104 lagun eta Eibarren 95 bildu ziren euskal presoen etxeratzea eskatzeko.

Conférence de presse d'Askatasuna du 07/05/2011

Ont pris la parole :

  • Askatasuna (Muriel Lucantis),
  • Etxerat (Ursoa Parot et Jeanine Beyrie)
  • CDDHPB (Koko Abeberry)
  • Anaia Artea et Behatokia (Dider Rouget).

Askatasuna

En avril 1990, la police française arrêtait Jon Kepa Parot, Txistor Haranburu, Jakes Esnal et la police espagnole Unai Parot. Cela fait 21 ans qu’ils sont en prison.

Jon Kepa a fait sa première demande de libération conditionnelle au bout de 17 ans.

Le 17 février dernier, sa deuxième demande était examinée. Le “Tribunal d’Application des Peines” l’a acceptée, mais moins de 24 heures plus tard, le Procureur a fait appel ce qui a suspendu la libération.

Le 28 avril dernier, la réponse donnée par la Cour d’Appel a été négative pour la remise en liberté. Déjà, cette façon de procéder, en acceptant sa libération pour mieux lui reclaquer la porte de la prison à la figure est une vraie torture pour le prisonnier et pour sa famille. Mais en plus les raisons données pour motiver ce refus sont proprement scandaleuses.

En voici un extrait :

" il maintient encore le contact avec des détenus basques et ne s’est donc pas « coupé » de la mouvance basque et qu’il entretient des relations avec d’autres détenus qui se sont singularisés par leur action terroriste ; qu’il consacre du temps à la lecture de journaux et livres basques ; que tout en ayant pris conscience de la gravité et des effets néfastes de la lutte armée, il ne renie pas ses convictions ; que l’expression de celles-ci empêche toute évolution de sa problématique. "

Il est bien clair qu’il ne s’agit pas d’une décision juridique mais politique et idéologique. Il est bien clair que ce qui est demandé à Jon Kepa, c’est de se repentir et de renier son peuple.

Ces dernières années, l’Etat français aussi prend toutes les mesures possibles pour allonger les condamnations et empêcher les prisonniers de sortir en changeant la règle du jeu au fur et à mesure de ses intérêts.

Ce qui est réellement demandé aux prisonniers politiques basques est :

  • De nier leur nature politique
  • De nier le conflit basque
  • De nier que ce conflit existe aussi en Ipar Euskal Herria (Nord)
  • De nier la nature politique du Collectif.

Cette décision est extrêmement grave, pas seulement pour Jon Kepa mais aussi pour tous les suivants sur la liste. Nous dénonçons l’hypocrisie des Etats, qui disent ne plus utiliser la peine de mort mais qui continuent de la pratiquer dans les faits par de telles mesures. Et de nombreux autres exemples montrent que les autorités françaises ont clairement pris cette voie (ces deux dernières semaines refus de la confusion à Lorentxa Beyrie, refus de la conditionnelle à Argi Perurena).

Ces mesures sont clairement prises pour détruire ces militants et le Collectif qu’ils forment, comme toutes les autres: l’isolement sous toutes ses formes, la dispersion, l’éloignement, la violation quotidienne de tous les droits.

Aujourd’hui, une fois encore, deux prisonniers basques sont en grève de la faim dans les prisons françaises, avec toutes les graves conséquences que cela entraîne. Et cela pourquoi? Pour défendre des droits essentiels, Itziar Moreno pour le droit de ne pas être isolée, Manu Ugartemendia pour celui d’être libéré à la fin de sa peine et de vivre libre dans son pays! Etre obligé d’en arriver à des mesures aussi radicales pour des droits aussi basiques, c’est une honte.

Come nous le disions il y a deux semaines, la politique appliquée aux prisonniers est basée sur le chantage, la haine et la vengeance. Cela, quel que soit le contexte politique, est inacceptable. Mais dans le contexte spécifique actuel, autrement dit le processus démocratique qui est en train d’être mis en marche, l’attitude des Etats français et espagnol est encore plus, si c’est possible, inquiétante. De nombreux acteurs politiques et sociaux ont fait des pas importants. Les Etats aussi doivent en faire. D’abord parce que leur attitude allonge et aggrave sans cesse le conflit. Mais aussi parce que tourner le dos à l’occasion qui leur est offerte d’entrer dans une véritable résolution démocratique du conflit serait inacceptable et impardonnable.

Pour ces raisons, la lutte et la mobilisation sont plus cruciales que jamais.

Etxerat

Ursoa Parot

Sur une base juridique, le Tribunal Spécial avait finalement décidé de libérer Ion PAROT, au bout de 21 ans. En faisant appel, les représentants des pouvoirs français et espagnol ont empêché cela pour des raisons purement politiques, mais d'une politique au plus bas sens du terme, une politique extrémiste et réactionnaire qui n'a comme ligne d'horizon que la vengeance et la destruction de l'adversaire, même non armé.

Ion PAROT est favorable au processus de paix, Ion est pour la paix véritable mais il n'a pas renoncé à ses idées en faveur d'une Euskal Herria bien vivante, réellement vivante, à 100%. Il est naturel pour lui de lire des journaux et des livres basques. Tout cela entre dans le cadre des droits de l'homme universels, mais on ose le lui reprocher, utiliser cela comme argument en sa défaveur !!

Mais ceux qui s'acharnent contre Ion et ses semblable, comme son propre frère Unai, ne sont pas de véritables défenseurs des droits de l'homme, même s'ils le déclarent. Bien au contraire.

Car ils se sont d'abord permis de le condamner à perpétuité sur la base des tortures infligées à son propre frère cadet, que le système blindé espagnol permet rarement de pouvoir prouver. Et maintenant ils s'acharnent contre lui et les autres prisonniers politiques basques qu'ils souhaiteraient rayer virtuellement de la carte, détruire personnellement et socialement, leur appliquer une autre forme de peine de mort, une peine de mort mentale.

Qui sont ces justiciers, ces grands démocrates qui se donnent le beau rôle pour exécuter leurs basses oeuvres ?

Ce sont des adversaires, des ennemis des Droits de l'Homme et non leurs défenseurs.

Avec le consentement et la collaboration active du pouvoir français, c'est l'Espagne qui impose ici sa politique de destruction, de négation contre les prisonniers basques mais aussi contre les Basques en général.

L'Espagne qui ne s'est toujours pas libérée du fascisme qu'elle a développé durant 40 années.

l'Espagne qui ose imposer sa loi destructrice de valeurs fondamentales. Cette Espagne ultra-nationaliste pour laquelle les mots " liberté, égalité, fraternité " n'ont qu'un sens très restrictif.

Cette Espagne qui se plie, tous partis confondus, aux dictats de partis politiques extrémistes comme le Partido Popular dont le président d'honneur, Fraga Iribarne, n'est rien moins que le dernier ministre de l'Intérieur du dictateur fasciste FRANCO ; des leaders du Partido Popular, tel le n°l au Parlement européen (Mayor Oreja) notamment, qui œuvrent à notre destruction, font l'apologie de la dictature, en toute impunité.

Malheureusement, cette vieille histoire n'est pas morte, le fascisme n'est pas mort et on nous le fait subir, encore et encore, avec la bénédiction et la collaboration de grands démocrates.

Jeanine Beyrie (très résumé)

Jeanine a donné quelques chiffres, parmi lesquels: 28 prisonniers sont originaires d’Ipar Euskal Herria. 16 d’entre eux ont des condamnations supérieures à 20 ans et 4 à 30 ans. Elle a rappelé que l’Etat français ne cesse de durcir les condamnations, la gestion des peines, l’éloignement et la dispersion, et les graves conséquences que cela a pour les familles.

CDDHPB (très résumé)

Koko Abeberry a exprimé la plus vive inquiétude du CDDHPB quant à cette décision, ainsi que le sentiment de culpabilité qu’ils ressentent car ils font partie de ceux qui lui ont envoyé des journaux basques! Il a interpellé les deux Etats sur ces “peines de mort lente”.

Anai Artea (très résumé)

Didier Rouget a parlé des mesures utilisées dans les deux Etats pour transformer les peines déjà longues en peine de mort.

Askatasuna

Nous exigeons le respect de tous les droits des prisonniers basques, parmi lesquels la libération immédiate de ceux qui ont fini leur peine et de ceux qui répondent aux critères de la conditionnelle.

La France doit cesser d’utiliser les prisonniers à des fins politiques, elle doit reconnaître le Collectif comme acteur politique et garantir sa participation au processus démocratique.

Pour exprimer notre entière solidarité aux prisonniers politiques basques et à leurs proches,

pour faire parvenir notre refus aux deux Etats,

et pour obtenir le respect de tous les droits, nous appelons à prendre part aux mobilisations à venir, parmi lesquelles

  • manifestation à Donibane-Garazi / St Jean Pied de Port le 21 mai, 16h devant la Mairie
  • Tous les derniers vendredis du mois dans les villages et les quartiers d’Euskal Herria.

mardi 10 mai 2011

maitzak 14 mai

MAIATZAK 14 mai KANBON à Cambo
PRESOEN EGUNA
journée des prisonnier-e-s politiques basques

11h00 zintzur bustitzea ziganteen lokalean
apéritif au local
13h00 BAZKARIA repas DENENTZAT gelan
17h00 MARTXA GAZTETXERA marche au gaztetxe

20h00 KONTZERTUAK concerts au gaztetxe GAZTETXEAN
DES-KONTROL+THE RED HOT NIPPLES+SORPRESA
EUSKAL PRESO ETA IHESLARIAK ETXERA ORAIN !!!