pour « REFUS DE PRELEVEMENT ADN ».
devant le tribunal de Bayonne.
« ADNa HARTZEARI UKO EGITEA »gatik
ELGARRETARATZEA rassemblent en faveur des droits des prisonnier-e-s politiques basques
source le journal du Pays Basque
23/06/2010
G.T.
Le dossier du mandat d'arrêt européen à l'encontre de Ion Telleria est finalement arrivé à la cour d'appel de Pau. Absente lors de l'audition de la semaine dernière la demande formulée par l'Audiencia nacional espagnole a bien pu être examinée, hier. A l'issue de cette séance, le procureur de la république a demandé à la cour de valider le mandat d'arrêt européen ; la réponse sera rendue publique mardi prochain.
Originaire d'Idiazabal (Gizpukoa) et vivant et travaillant à Urrugne, Ion Telleria avait été arrêté le 9 juin, la justice espagnole lui reprochant d'avoir été porte-parole de Segi, mouvement de jeunes indépendantistes illégalisé sur le territoire espagnol et pas sur le territoire français.
Le jeune journaliste a demandé à la cour qu'elle ne valide pas «les lois injustes» en vigueur dans l'Etat espagnol en accordant lemandat d'arrêt européen dont il fait l'objet. La veille, lundi, une trentaine de jeunes s'étaient rassemblés devant le consulat d'Espagne à Bayonne, pour protester contre «les arrestations des membres de Segi»source le journal du Pays Basque
19/06/2010
Mandat d'arrêt européen- Reporté car le mandat d'arrêt européen n'était pas encore arrivé, le procès concernant Ion Telleria aura lieu mardi prochain. La veille, le mouvement de jeunes abertzale Segi organise un rassemblement à 18 heures devant le consulat d'Espagne à Bayonne. «Les Etats français et espagnol, en s'attaquant à ces militants indépendantistes s'en prennent à un projet politique en entier», dénonce Segi dans un communiqué.
source journal du pays basque
Pays Basque
09/06/2010
Goizeder TABERNA
Finalement, la justice française n'a pas franchi le pas. Hier, la Cour d'appel de Pau a refusé d'appliquer le mandat d'arrêt européen à l'encontre d'une citoyenne française, en l'occurrence, d'Aurore Martin. Justifié, selon la justice espagnole, du fait de l'activité politique de la jeune femme au sein du parti Batasuna, le mandat d'arrêt européen ne comportait pas suffisamment d'éléments pour la Cour.
La chambre de l'instruction a estimé que le mandat d'arrêt lancé par les autorités judiciaires espagnoles était «peu clair et imprécis» sur les faits qui sont reprochés à la militante Aurore Martin aussi bien que sur son «degré de participation» à ces faits, d'après les propos d'un procureur recueillis par l'AFP. Le procureur a trois jours pour faire appel.
D'autres cas possibles
Certes, la décision a été accueillie avec joie par les membres de Batasuna, parti légal dans l'Hexagone alors qu'il ne l'est pas sur le territoire espagnol, mais ils considèrent que la décision est somme toute «normale». «Les mandats d'arrêt européens ne doivent pas être appliqués dans des dossiers politiques», selon le porte-parole Xabi Larralde. Il a rappelé que d'autres cas pourraient advenir à l'approche du procès contre Udalbiltza, l'assemblée des élus basques.
Askatasuna a remercié, dans un communiqué, «tous les acteurs politiques et sociaux, et les élus qui étaient de plus en plus nombreux à se mobiliser autour de cette grave atteinte à la liberté, de défendre ses opinions politiques». Une pétition lancée par Askatasuna en faveur d'Aurore Martin avait notamment été signée par les députés José Bové et Catherine Greze ainsi que par le député Jean Lassalle (MoDem) et Mgr Gaillot.
Le Collectif se compose de 736 Prisonniers Politiques Basques (PPB) (dont 169 dans l'Etat français), hommes et femmes, de tous les âges, de toutes provenances géographiques et sociales qui ont entamé un nouveau cycle d'une année de lutte dans les prisons pour dénoncer les politiques répressives qu'ils subissent et qui sont destinées à entraver le processus politique en cours en Euskal Herri.
Au-delà de ce chiffre record, leur situation n'a jamais été aussi difficile. Les politiques pénitentiaires et judiciaires qui leur sont appliquées sont destinées à les détruire en tant que personnes : dispersion, éloignement, conditions de détention très dures, durée de détention préventive très longue, procès mascarades, condamnations très lourdes, refus des libérations conditionnelles, etc.
Les familles et proches de prisonniers subissent eux aussi autant d'agressions, surtout dans l'Etat espagnol : répression brutale de toutes les manifestations, procédure en cours visant à illégaliser l'association Etxerat (association des familles des PPB), instauration de nouvelles règles pour les visites (fouilles humiliantes des visiteurs), etc.
Le Collectif qui a un rôle très important à jouer dans la résolution du conflit politique dont il est le reflet le plus visible, est réduit au silence. Avec l'Amnistie et l'Autodétermination pour objectifs, le Collectif lutte toujours pour exiger l'application du Statut Politique et la fin de la dispersion, le respect de tous ses droits individuels et collectifs.
Parmi ces revendications générales, le Collectif en précise certaines : libération immédiate des prisonniers souffrant de maladies graves et incurables ; libération immédiate des prisonniers ayant fini leur peine (environ 50 dans l'état espagnol) et de ceux qui correspondent aux critères de la libération conditionnelle ; la fin de l'isolement, regroupement des prisonniers isolés avec les autres.
Pour que ces revendications ne restent pas entre les murs des prisons, pour que cette lutte qui va coûter cher à ces hommes et ces femmes porte ses fruits, la solidarité et les mobilisations sont plus que jamais indispensables et nous appelons tout le monde à prendre part aux différentes mobilisations de soutien.
TOUTES ET TOUS A LA MANIFESTATION LE 12 JUIN A 17H A BAYONNE !
LES PRISONNIERS BASQUES EN LUTTE, NOUS AUSSI !
MAÎTRES DE TOUS LEURS DROITS, LES PRISONNIERS BASQUES AU PAYS BASQUE