vendredi 19 juillet 2013

2013ko baionako bestak Fetes de bayonne 2013

Baionako bestetan har ezazue Herriraren ekipazioa ofiziala!
Herriraren materiala Baionako lokalan atxemanen duzu (Pontrique karrikan) astelehenean, 9etatik 5ak arte.
Eta asteartean, Epaiska ostatuan (Pannecau karrikan), 10etatik 5ak arte.

Prends ta tenue officielle Herrira pour les fêtes de Bayonne!
Tu trouveras le matériel Herrira au local de Bayonne (rue Pontrique), lundi de 9h à 17h. Et mardi au bar Epaiska (rue Pannecau) de 10h à 17h



lundi 15 juillet 2013

uztailak 20 juillet BAKE BIDE CHEMIN DE LA PAIX

Bonjour à tous (euskaraz beherean)
Nous organisons le 20 juillet prochain un manifestation (16h, Place des Basques) pour demander la cessation de la répression appliquée par les Etats français et espagnol ainsi que leur engagement dans le processus de Paix dès maintenant.
Merci de votre soutien,
Cordialement,
BAKE BIDEA - Le Chemin de la Paix
Euskal Herrirako Bake prozesu baten aldeko mugimendu zibila
Le mouvement civil en faveur d'un processus de Paix auPays Basque
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Egun on deneri,
Uztailaren 20ean, Estatuek beren jarrera errepresiboa geldi dezaten eta Bake prozesuan beren burua engaia dezaten galdegiteko, manifestaldi bat antolatzen dugu, arratsaldeko 4etan Euskaldunen Plazan.
Milesker zuen sutengua gatik.

Adeitasunez,
BAKE BIDEA - Le Chemin de la Paix
Euskal Herrirako Bake prozesu baten aldeko mugimendu zibila
Le mouvement civil en faveur d'un processus de Paix auPays Basque

dimanche 14 juillet 2013

Fetes de Bayonne 2013 ko Baionako bestak ! euskal preso ta iheslariak etxerat!

*asteartearekin/ mardi : uztailak 23 juillet 
10:00 braderie MERKALDIA
vente du matos d'HERRIRA : habits-drapeau-foulards
/ HERRIRAren materiala salgai : arropak-ikurrinak-zapiak devant le local d' EPAISKA lokalaren aintzinean /rue pannecau karrikan

*asteazkenarekin /mercredi: uztailak 24 juillet
APERITIF zintzur bustitzea ! 
 Bestak hasten dira !!!! zatozte denak !!! pour l'ouverture des fetes venez tous!!!
au local d' EPAISKAn rue pannecau karrikan
ZOZKETA PRESOEN FAMILIAREN ALDE ! TOMBOLA EN FAVEUR DES FAMILLES DES PRISONNIER-E-S!

*ostiralarekin/vendredi : uztailak 26 juillet
 19:30  :   place du REDUIT- Plazan
ESKUBIDE GUZTIEKIN EUSKAL PRESOAK ETXERAT!!!!
Azken ostirala konzentrazioa
rassemblement  en faveur des droits des prisonnier-e-s politiques basques !
eta gero et apres CHARLIE et SON ACCORDEON kontertuz en concert à EpaiskaN 

* igandearekin /dimanche: uztailak 31 juillet
PLACE PATXA PLAZAN
à 13:30 hitzaldia/ prise de parole
omenaldia /hommage
euskal presoei / aux prisonnier-e-s politiques
et aprés /ondotik :
euskal preso politikoen alde bazkaria
repas en faveur des prisonnier-e-s politiques basques
************** txartelak bazkarirako : salgai izango dira
uztailak 20 larunbatetik EPAISKA Lokalean(pannecau karrikan) eta gelditzen direnak han bertan
20 euro: adultes-helduak
/ 12 euro: haurrak- enfants
************les billets pour le repas seront en vente a partir du samedi  20 juillet au local d'EPAISKA (rue pannecau) et le restant sur place

mardi 9 juillet 2013

Üztailaren 14 juillet 2013 MAULEN a mauleon !


MOBILIZA ZAITEZTE ! MOBILISONS NOUS!

La prisonnière politique basque Ekhiñe Eizagirre est incarcérée à Fresnes depuis le 11 mars 2013. Elle est depuis séparée du reste du collectif des prisonniers politiques basques : elle ne sort pas au patio en même temps que les autres, elle ne peut les voir que séparée d'un grillage. Elle a droit aux activités mais subit systématiquement des palpations à l'aller comme au retour. Elle ne peut pas communiquer avec les autres filles car la fenêtre de sa cellule est dirigée de telle sorte qu'elle ne peut être entendue. La situation d'isolement de Ekhiñe du reste du collectif est intolérable. De plus, cette situation rend difficile la participation du collectif au processus de paix car le fait que les prisonnières ne soient pas réunies rend le débat et les discussions impossibles. La situation de Ekhiñe est un exemple très flagrant des embûches que doit dépasser le collectif des prisonniers politiques basques pour participer au processus de paix.

Pour que cette situation change nous vous demandons de bien vouloir adresser ce courrier à la juge Laurence Levert :

Mme LE VERT Laurence

Premier juge d'instruction
Tribunal de grande instance de Paris
Boulevard du Palais
Paris (État Français)

Mme Le Vert:

Moi, ………………………………….. citoyen(ne) basque, je vous demande de placer Ekhiñe Eizagirre (militante indépendantiste basque incarcérée à Fresnes) avec les autres prisonnières politiques basques dans les mêmes conditions que les autres.

vendredi 10 mai 2013

euskal herriko artistak plazara !

 Herrirak erakusketa bat antolatzen du: "Euskal Herriko artistak plazara", maiatzaren 4etatik 17a arte, Korsarioen galerian (pontrique karrika, 16 helbidean).

Hainbat artistek erakusketa honetan parte hartuko dute, preso eta iheslarien sustenguz: Miguel Alfredo Hernandez Busto, Tami Celaya Cooper, Alain Sistiaga, Bruno Aguerre, Gonzalo Etchebarria, Iker Valle, Iker Valle, Irkus, Joëlle Rodeau, Juan Gorriti, Lorentxa Beyrie, Mattin Partarrieu, Michelle Neurisse, Mikel Aranoa, Patxi Lazkarai, Rikardo Pascual, Xabier Celestino, Xabier Soubelet.
Estreinaldi bat eginen da maiatzaren 10ean, arratsaldeko 6.30etatik goiti.


Herrira organise une exposition: "Les artistes du Pays basque prennent la place", du 4 au 17 mai à la galerie des Corsaires (au 16 rue Pontrique).

De nombreux artistes participeront à cette exposition, en soutien aux prisonniers et aux réfugiés politiques basques: Miguel Alfredo Hernandez Busto, Tami Celaya Cooper, Alain Sistiaga, Bruno Aguerre, Gonzalo Etchebarria, Iker Valle, Iker Valle, Irkus, Joëlle Rodeau, Juan Gorriti, Lorentxa Beyrie, Mattin Partarrieu, Michelle Neurisse, Mikel Aranoa, Patxi Lazkarai, Rikardo Pascual, Xabier Celestino, Xabier Soubelet.
Un vernissage se fera le vendredi 10 mai à partir de 18h30.

herri urrats ! info !

Informazio garrantzitsua!!!!!
Herri Urratsen urtero egiten dugun presoen eta iheslarien aldeko manifa ez da beti bezala "Nafarro"tik abiatuko baizik eta "LAPURDI"tik 12tan.

Information importante!!!!!
La manifestation pour les droits des prisonniers et des réfugiés que nous organisons tous les ans à Herri Urrats ne partira pas comme d’habitude de Nafarroa mais de LAPURDI à midi.

jeudi 25 avril 2013

ATXIK GOGOR ! IRABAZI ARTE !


sOURCE : SUD OUEST 
Publié le 25/04/2013 à 06h00 | Mise à jour : 25/04/2013 à 12h22
Par Pantxika Delobel

Pays basque : une militante veut purger sa peine de prison avec son bébé

Nahikari Otaegi, militante de Segi, voudrait purger une partie de ses six ans de prison avec sa fille de 7 mois. Actuellement à Saint-Jean-de-Luz, elle se constituera prisonnière dans les prochains jours

Nahikari Otaegi et Aitor Mokoroa avec leurs enfants Oihana, 7 mois, et Ekaitz, 3 ans

Nahikari Otaegi et Aitor Mokoroa avec leurs enfants Oihana, 7 mois, et Ekaitz, 3 ans (Photo Bertrand Lapègue)

Nahikari Otaegi vient de prendre la plus terrible décision de toute sa jeune vie. Avant la fin de la semaine, cette militante basque se constituera prisonnière à la maison d’arrêt d’Aranjuez, à une quarantaine de kilomètres au sud de Madrid. L’un des deux seuls centres pénitenciers d’Espagne pourvus d’un module destiné aux mères et à leurs enfants de moins de 3 ans.
L’ancienne militante de Segi y purgera une partie de sa peine aux côtés de sa fille âgée de 7 mois. Jusqu’à ce que la petite dernière de la tribu - Nahikari et Aitor ont deux enfants : Ekaitz (3 ans) et Oihana (7 mois) - arrive à l’âge limite autorisé par l’administration. Sans détour, la jeune maman, mine soucieuse sur un visage d’enfant, justifie son choix : « Oihana est trop petite. Elle a besoin de moi. Et moi d’elle ».
Une jeunesse militante
Pour avoir milité au sein des jeunesses abertzale, la jeune femme originaire de Saint-Sébastien vient d’être condamnée à six années de prison. La justice espagnole la considère comme une des responsables du mouvement interdit en 2007. Ce qu’elle réfute. «J’ai fait partie de Segi avant son “illégalisation”», se défend la militante.
En 2010, elle est jugée aux côtés de 14 autres militants de Segi. Après des années de procédure, la sentence tombe le 13 avril dernier. Nahikari et sept autres jeunes écopent de six ans de prison. Le reste des accusés est acquitté. Interpellée une première fois en 2007, elle a déjà passé deux ans en détention préventive. Il lui reste donc quatre années à purger. Une peine incompressible.
« Raconter la vérité à Ekaitz »
À quelques jours de sa reddition décidée avec son avocate, l’atmosphère est de plomb dans la jolie maisonnée du quartier Fargeot. «Nous avons fait faire les cartes d’identités des enfants et soumis notre carnet de famille (français) aux autorités espagnoles pour qu’Ekaitz puisse venir me voir en visite, deux fois par mois.»
Sous un discours politique sévère se cachent de frêles épaules. Dans sa tête, les questions se bousculent. Comment les deux enfants vivront-ils leur séparation ? Et que dire à Ekaitz ? «La vérité, tranche-t-elle. Il est très jeune, il n’a pas encore conscience de la dureté du monde carcéral.» La voix se brise. «Certains peuvent penser que c’était égoïste d’avoir des enfants alors que l’avenir était incertain. Mais nous avons choisi de continuer à vivre.»
Segi, un mouvement interdit en Espagne en 2007 À l’origine, ce mouvement de jeunes proches de la gauche radicale abertzale s’appelait Jarrai (« Poursuivre ») au sud des Pyrénées et Gazteriak (« Jeunesses ») au nord, avant la naissance d’une seule entité, Haika (« Debout »), devenue Segi en 2001. L’organisation est interdite en Espagne depuis 2007 où elle est considérée comme le « vivier » de l’ETA. Selon la thèse soutenue par le juge Baltazar Garzón depuis la fin des années 1990, tous les mouvements créés au sein de la gauche radicale abertzale l’étaient grâce à la bénédiction de l’organisation terroriste. Les faits reprochés aux jeunes de Segi sont souvent des actes de militance politique, associée parfois à des actes de kale borroka (violences urbaines). Côté français, la justice a toujours « tolérée » ses activités. Ici, Segi a milité durant onze ans avant de se dissoudre l’an passé.


 
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Nahikari Otaegi condenada a cárcel por su militancia política

«Está siendo muy difícil, pero decidimos que no iban a condicionar nuestras vidas»

Con Nahikari Otaegi y su familia, en vísperas de entrar en prisión | Condenada por el Supremo a seis años de cárcel
Son días repletos de ternura en la casa de Nahikari Otaegi, Aitor Mokoroa, Ekaitz y Oihana en Donibane Lohizune. Nahikari no estaba en Aske Gunea el viernes; apura en casa, con los suyos, los últimos días en libertad. Entrará en prisión con Oihana, de siete meses, mientras Aitor se queda con el mayor. Quizás sean años de separación, porque además Aitor no puede pasar la frontera.
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Ainara LERTXUNDI
Con una media sonrisa inevitable, Nahikari Otaegi ultima los preparativos para presentarse en prisión con su hija Oihana, de siete meses. La culpa la tiene una condena de seis años por su militancia política. A su lado, Ekaitz, que en abril cumplió tres años, sonríe también tímidamente, pero en este caso por la sorpresa de la cámara y el trípode que ha invadido su espacio por unos minutos. La desconfianza inicial desaparece enseguida. Arropado por su aita, Aitor Mokoroa, y por su ama juega con el fotógrafo mientras abraza a su hermana. Los cuatro comparten confidencias. Y entre todo eso flota un pesado secreto.
Son días intensos, difíciles. El teléfono de Nahikari no deja de recibir mensajes de apoyo, por casa pasan familiares y amigos, las muestras de solidaridad se van multiplicando con las horas. Como ocurrió en el Boulevard de Donostia, donde miles de personas arroparon día y noche a los ocho condenados. Nahikari también fue partícipe de todo ello, pero el viernes no estuvo en Aske Gune. Lo pasó en casa, con su pareja y sus hijos. «No puedo explicar con palabras lo que sentí al ver a la Ertzaintza rompiendo esa barrera humana y llevándose uno a uno a mis compañeros. O al ver la marcha del día siguiente a Martutene», subraya.
En los últimos seis años, ha vivido la detención de amigos y la suya propia. En diciembre de 2007 ingresó en prisión acusada de ser miembro de Segi. En aquella macrorredada se llevaron a 26 jóvenes de Donostialdea, de los cuales 18 acabaron imputados. Otaegi estuvo año y medio en la cárcel, primero en Soto, en Madrid, y después, en Brieva, en Avila. Tras ese periodo, salió libre bajo fianza. En 2011, el Supremo español ordenó a la Audiencia Nacional reescribir la sentencia. La historia es sabida. «Un mes después, hizo pública la nueva sentencia, que, salvo unas frases sueltas de nuestros abogados, era idéntica a la anterior, incluso los mismos fallos gramaticales. Presentamos nuevamente el recurso y el resultado es el que ya conocéis».
«Son muchos años con esta historia a vueltas, y aunque intentas estar preparada para afrontar lo que va a venir, no es fácil concienciarte de que debes regresar a prisión. Cuando me enteré de la confirmación de la sentencia, solo quería estar en casa, con los míos. Fue un mazazo, más aún teniendo dos hijos pequeños. Y el solo hecho de pensar en la separación familiar... Pero luego me nació la necesidad de hablar, de denunciar, de explicar a la gente lo que estamos viviendo, porque en estos años te han criminalizado tanto que hasta dejas de ser persona», comenta. A su pesar es protagonista y debe atender a algunos medios, mientras prepara el momento de la despedida.
«Hemos pasado por momentos realmente difíciles, nuestras actuales circunstancias familiares son un plus añadido. Que en los próximos cuatro años y medio no podamos estar los cuatro juntos es una carga muy pesada», reconoce sentado a su lado Aitor Mokoroa. A partir de ahora, él se hará cargo de Ekaitz, ya que al haber cumplido en abril tres años no puede ingresar con su ama en prisión. Sí acompañará a su madre la pequeña, Oihana, de siete meses. Hay otro problema, la gota que colma el vaso de la crueldad: Aitor no podrá ir a verlas a Aranjuez, no puede cruzar la frontera.
«He decidido entrar con ella porque es muy pequeña y porque para mí, a nivel afectivo, supone mucho poder tenerla conmigo a todas horas, pese a que el entorno no es el más adecuado. Tenemos opción de sacarla de prisión cuando queramos, por lo que también estará con su aita y su hermano», añade Nahikari.
«Tanto desde la perspectiva de la madre como del hijo, se me hace realmente difícil que Ekaitz se tenga de separar de esta manera de su ama y su hermana. No sé cómo definirlo, no sé si llamarlo inhumano, pero lo que está claro es que se debería evitar una situación semejante. Y si bien es cierto que podemos sacar a Oihana, no debemos olvidar que la dispersión está de por medio, lo que reduce sobremanera esta opción, porque estamos hablando de niños pequeños. Si los viajes son duros para una persona adulta, imagínate para dos niños de siete meses y tres años», apunta Aitor. Unos lazos familiares contra los que la dispersión atenta directamente y a la que intentarán hacer frente de la mejor manera posible.
Nahikari debía escoger entre la cárcel de Valencia y la de Aranjuez. «Aunque nuestra situación es muy difícil, intentaremos superar este nuevo obstáculo de la mejor manera posible, tratando de mantener lo máximo posible los vínculos familiares. Y que los niños estén juntos el máximo tiempo posible y sigan disfrutando de esa complicidad entre hermanos».
Una vez al mes, Nahikari podrá tener un vis a vis familiar de una hora y media o dos horas, dependiendo de cada prisión. Cada tres meses dispondrá de un vis a vis familiar, de cuatro horas. «Las visitas ordinarias, a través del cristal, las hemos descartado porque para Ekaitz sería muy traumático verme a través de un cristal sin poder tocarnos, igual que para mí», explica Nahikari.
Se ha puesto en contacto con otra expresa vasca que estuvo en su situación: «Quería hacerme una idea de cómo será el ingreso, cómo es la vida adentro, qué voy a necesitar... Según me han contado, las celdas en el módulo de madres son más amplias, tienen una cama de matrimonio, una cuna y una bañera. Y salvo en la siesta y por la noche, las puertas están abiertas».
«Son muy pocas las cosas que puedo llevar conmigo -continúa-. En principio, no permiten que lleves tu propio coche de niños ni juguetes, pero me han dicho que lo intente, y que en ocasiones dejan que lleves los objetos favoritos del niño. Tampoco te dejan meter ni comida, ni leches infantiles, ni cremas especiales de bebés... Los biberones y chupetes están permitidos, pero para los termos y calienta biberones se debe pedir permiso por motivos de seguridad, pero espero no tener ningún problema al respecto», explica. La voz suena firme cuando anticipa su nueva vida, pero aprieta sus manos y su mirada se pierde por entre las paredes de la sala.
«Generación tras generación»
Las vidas de ambos han estado marcadas por la represión. «Te detienen, te torturan y te encarcelan por el mero hecho de hacer un trabajo político -narra Nahikari, ahora sí con un deje de indignación-. Hemos estado cuatro años en la calle en libertad condicional y ahora debemos volver prisión por otros cuatro años y medio».
Pese a esta espada de Damocles, Nahikari y Aitor se decidieron a crear una familia porque «queríamos tener niños siendo jóvenes. Nos han robado la mayor parte de nuestra juventud entre detenciones, juicios, recursos y la cárcel. Aitor y yo decidimos seguir con nuestra vida y no permitir que el Estado o los jueces españoles la condicionen todavía más, pero siendo conscientes de que iba ser muy difícil. Y lo está siendo».
«¿Por qué iba a detener mi vida a la espera de lo que decidieran? Lo preocupante es que no somo los únicos, son muchos los jóvenes imputados, encarcelados o la espera de juicio. Y eso es inaceptable. Ha llegado el momento de darle la vuelta a esto y decir alto y claro que no lo vamos a aceptar más», subraya.
«Vamos a estar cuatro años y medio separados. Yo soy exiliado político y no voy a poder verla en este tiempo. Es evidente que hay sufrimiento en una parte como en la otra. Por tanto, el reto que tenemos ante nosotros es claro: a ver qué hacemos para que nuestros hijos, y no me refiero solo a los nuestros sino a los de todos, no sigan sufriendo más. Si no solucionamos este conflicto de raíz, generación tras generación siempre estaremos en el mismo ciclo represivo», concluye Aitor.
Confía en «el protagonismo y la fuerza» de iniciativas como Aske Gunea para «poner ciertos límites al Estado y forzar una salida dialogada». «Todo esto pasará y ese día nos sentiremos muy orgullosos de nuestra militancia y haber hecho frente juntos a esta situación», afirma Aitor.
Mientras llega el día del reencuentro, agradecen todas y cada una de las muestras de apoyo: «Después de todo esto, es oxígeno». Un abrazo pone fin a la entrevista. Oihana y Ekaitz esperan en el parque.
«Oilo ipurdia jarri zitzaidan ostiraleko irudiak ikustean»
«Beraien helburua zu pertsona bezala txikitzea da, horretarako atxilotu eta torturatzen zaituzte, beldurra eragiteko. Horregatik, ostiraleko irudiak ikustean oilo ipurdia jarri zitzaidan. Ikusteak zenbat jende prest dagoen ostegun gauean zakua hartuta Bulebar erdian lo egiteko hunkitu ninduen. Eta pertsonen arteko babes horrek hunkitu ninduen. Oso humanoa eta polita da.Oso desberdina izango zen jendeak horrela erantzun izan ez balu», adierazi du Nahikari Otaegik Aske Guneari buruz mintzatzean.
«Bai epaiketa baino lehen, baita ondoren ere, lanketa handia egin genuen eragile desberdinekin. Hasierako planteamendua atxikimenduak eta konpromiso txikiak eskatzea zen. Urteak pasatzen zihoazen eta beste zerbait egiteko beharra ikusi genuen. Hortik jaio zen herri harresia eraikitzearen ideia, atxikimendu soiletan ez gelditzeko beharra. Modu batean edo bestean, jendea, eta ez gazteak bakarrik, egoera honekin haserretuta eta nazkatuta zeudela ikusi genuen. Egia esan ez genuen uste horrenbesteko dimentsioa hartuko zuenik Aske Guneak. Nik uste dut oso ondo asmatu genuela planteamenduan; jendea edozer gauza egiteko prest zegoen eta dago oraindik ere. Asmatu genuen herritarrei auzipetuekin egoteko gune bat sortzean eta gu ezagutzeko aukera ematean. Jendeak gertutasun hori eskertu du», baloratu du Otaegik.
Aitor Mokoroa iritzi berekoa da. «Alde batetik, gatazka hau behin betikoz konpontzeko urratsak egiten ari dira, eta bestetik, estatuek presoekiko edo auzi guzti hauekiko duten jarrera ikusterik besterik ez dago. Testuinguru horretan, jendea gehiago inplikatu da aski dela esateko; horrelako atxiloketak, auziak, presoen kontrako salbuespenezko neurriak lekuz kanpo daudela oihukatzeko», nabarmendu du.A. L.

mercredi 24 avril 2013

maitzak 1 mai


encore un fois  impossible de poster sur le blog ! problèmes et attaques  en série donc désolé pour les infos qui on manqué  sur le blog ! on reprend  aujourdh'ui !

 Erasoengatik gure blogen kontra , ez dugu informazioa zabaldu ! gaur bloga idekitzen dugu ;

vendredi 5 avril 2013

covoiturage manif bilbo auto partekatzea bilboko manifarat

Hitzorduak finkatuak dira larunbat honetan, arratsaldeko 2etan, Bilboko manifara auto partekatzez joateko.
Des rendez-vous ont été fixés ce samedi à 14 heures pour pouvoir se rendre en co-voiturage à la manifestation de Bilbao:

- Baiona, San Andres plazan, 06 32 19 10 28,
- Donibane Lohitzune, Ravel ondoan, 06 76 92 03 76,
- Pausu, Xaia ostatuan, 06 72 54 29 79.

mercredi 3 avril 2013

berriro gerta ez dadin !

 Xabier Lopez Peña hil da, AGUR ETA OHORE eusko gudaria!!!

Herrira juge nécessaire de mettre au clair tout ce qu'il s'est passé avec Xabier López Peña et de mettre fin aux mesures d'exception appliquées aux prisonnier(e)s politiques basques. Nous appelons de manière urgente tout un chacun à participer aux mobilisations suivantes :

- Le jeudi 4 avril : Concentration devant le Consulat de France à Bilbao à 12.00. Une plainte sera déposée à la même occasion.

- Le vendredi 5 avril : Concentrations à Basauri, Galdakao, Bilbao, Vitoria-Gasteiz, Saint-Sébastien, Pampelune.
Et en Pays Basque nord : Mauléon à 18h30 à la Croix blanche, à 19 heures devant la mairie de Bayonne, devant la gare de Saint-Jean-de-Luz, devant la mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port, et sur la place de l'Eglise d'Hasparren.

- Le samedi 6 avril : Grande mobilisation à 17h30 à Bilbao (Casilla) sous le slogan « Plus jamais. Fin des mesures d'exception. Droits de l'Homme. Résolution. Paix. ».


 Ezinbestekoa da Xabier Lopez Peñaren kasuan gertatutakoa argitu eta indarrean dauden salbuespen neurriak etetea. Helburu horrekin, Herrira mugimenduak honako mobilizazioak deitu ditu:

- Apirilak 4, osteguna: 12:00tan elkarretaratzea Frantziak Bilbon duen kontsulatuaren aurrean. Kexa formal bat entregatuko diogu kontsulari.

- Apirilak 5, ostirala:
Elkarretaratzeak Basauri, Galdakao, Bilbo, Gasteiz, Donostia, Iruñean.
Eta Ipar Euskal Herrian: 18.30tan Maulen, Kurutze xurian, 19.00etan Baionako herriko etxearen aintzinean, Donibane Garaziko herriko etxearen aintzinean, Donibane Lohitzuneko geltokiaren aintzinean eta Hasparneko Elizako plazan.

- Apirilak 6, larunbata: Herri mobilizazio isila Bilbon. "Berriro gerta ez dadin, salbuespen neurriak eten. Giza eskubideak. Irtenbidea. Bakea" lemapean. Hitzordua 17:30tan Casillatik.

temoignages en francais

Témoignages autour du décès de Xabier Lopez Peña

Yolanda Molina – avocate
Pour commencer, je veux dire un mot et tout ce qu’on peut donner comme chaleur humaine à une personne à Ainhoa Ozaeta, la compagne de Xabier, qui est à Fleury, qui a vécu ces trois semaines, jour après jour, dans l’impuissance, l’horreur et la révolte.

Tout s’est passé en trois semaines.
La première semaine commence par le transfert de Xabier qui était à la prison de Fleury-Mérogis à l’hôpital de Corbeil pour un contrôle et pour la mise en place d’un stent ou également si c’était possible pour faire un pontage. Pendant cette première semaine, absolument personne ni la famille ni l’avocat n’a été informé de l’hospitalisation ni de l’état dans lequel il se trouvait. Ce sont les prisonniers politiques basques de son bâtiment qui ont alerté la famille pour dire qu’il n’était plus là depuis une semaine.
Deuxième semaine, lundi 18 mars, je téléphone au service médical de Fleury-Mérogis qui me dit : « je ne peux rien vous dire ». Je téléphone à la direction de la prison qui ne me répond pas. Je téléphone aux services sociaux qui ne me répondent pas. J’envoie des mails, des fax, je leur dis : « je ne comprends pas, j’ai le droit de savoir où il est. Je Veux le voir, demain 19 mars, il a un parloir avec sa famille, nous allons à Paris et nous voulons savoir où il est. Je passe toute la journée pour apprendre par le service des parloirs et non par la direction qu’il se trouve à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Le mardi 19 mars avec Idoia, la sœur d’Aihnoa qui est là, nous somme à Paris, nous allons à l’hôpital Salpêtrière. L’hôpital était immense, on dirait une ville.
Nous demandons au service de cardiologie où se trouve M. Lopez Peña. Ils me disent « il est à l’hôpital, nous ne pouvons pas vous dire où ». Nous allons à la prison qu’il y a à l’intérieur de l’hôpital et ils nous disent: « il n’est pas là ». Nous nous tournons en rond, à tous les accueils ils nous disent : « nous ne pouvons pas vous dire où il est ». Je contacte la directrice de Fleury-Mérogis, pour lui dire « ils refusent de nous dire où il est, c’est à vous de nous le dire le dire ». Elle me dit : «  il n’est pas sous mon autorité, il est sous l’autorité du préfet de police de Paris ». Nous allons à la préfecture. Là-bas, on nous dit qu’on ne peut pas nous recevoir et de laisser un courrier. Nous laissons un courrier pour dire que nous sommes là pour savoir où il est. Nous retournons à l’hôpital Salpêtrière au service de cardiologie, car nous savions qu’il avait été traité pour cette maladie. En cardiologie, tout le monde refuse de nous répondre. Nous visitons tous les étages, toutes les chambres, pour le chercher. Quand nous partons, une infirmière nous dit « allez dans ce bureau, peut-être que là-bas… » et là on nous dit : « effectivement, il est là, je vais appeler pour savoir si vous êtes autorisés à rentrer ». La famille n’est pas autorisée à rentrer, moi je le suis, et je le trouve dans une chambre, mal, mal. Xabier n’était pas le même, il était mal, avec trois policiers armés devant la porte. Le lendemain, je parle avec le docteur qui me dit qu’il a fait un AVC et que pour récupérer, il a besoin de rééducation. Je lui dis clairement que cette rééducation, en prison, il ne l’aura jamais. Cette même semaine, nous sommes restés la famille et moi-même jusqu’à samedi, et nous avons fait une demande de mise en liberté vu l’état dans lequel il se trouvait.
Lundi, j’étais ici. Aucune information ne nous a été donnée spontanément, on nous a même dit que même dans l’état où il était, il pouvait rester emprisonné. Il tenait à peine debout, il était mal. Je téléphone à l’avocate générale qui s’occupe de son dossier, je lui demande de me dire où il est. Et elle, magistrat, juge, me répond qu’elle en a assez de perdre son temps pour un assassin. Ils se sont comportés comme des enragés, tous, l’administration pénitentiaire, l’avocate générale, la police, jusqu’au dernier moment. Elle a dit « vous me faites perdre mon temps ». Je lui ai dit « je veux savoir où il est ». Et j’avais raison, parce qu’il n’était plus au service de cardiologie, ils l’avaient mis à la prison qui est à l’intérieur de l’hôpital. Dans l’état où il était. C’était le lundi 25. Lorsque, le jeudi, je me rends à la prison de l’hôpital, on me dit : « il n’est pas là, il a été transféré d’urgence aux soins intensifs de neurologie. Il a fait un accident grave hier dans cette prison ». Là encore personne n’a été informé, personne n’a été averti d’une nouvelle complication médicale grave. Je suis allée aux soins intensifs de neurologie et je l’ai trouvé mal, pire. Le neurologue m’a dit : « il a fait une hémorragie cérébrale, il lui faudra beaucoup de rééducation pour récupérer ». Je lui ai demandé : « il peut mourir ? ». Il m’a dit : « il est en situation stable, nous attendons une évolution correcte mais ici rien n’est exclu ». Le lendemain la famille est arrivée. Une personne de la prison de l’hôpital Salpêtrière m’a appelée sur mon portable pour me dire que la famille devait venir au service de la maison d’arrêt avant d’aller aux soins intensifs pour le voir. Ils se sont comportés comme des chiens. Les personnes venues le voir ont été fouillées de haut en bas, il y avait trois policiers dans la chambre. Trois ERIS nous ont escortés avec des gilets pare-balles dans tout l’hôpital. Ça c’était le vendredi.
Le lendemain samedi 30 mars, la famille avait parloir à 13h pour le voir, nous y allons et nous voyons de loin que les policiers n’étaient plus là. Nous demandons dans un bureau et ils nous disent : « vous n’avez pas été avertis ? Il est décédé cette nuit. On nous a interdit d’avertir la famille, c’était l’administration pénitentiaire qui devait le faire ». Plus de 12 heures étaient passées entre le moment du décès à 1h du matin et ce moment. « Attendez, le directeur de la prison veut vous voir. » Nous avons répondu : « nous, nous ne voulons plus le voir ». Nous sommes partis à la morgue où nous attendait la police qui voulait auditionner la famille, qui nous interdisait de voir le corps parce qu’il y a une enquête judiciaire. Ils ne nous ont même pas donné le numéro de téléphone du parquetier qui s’occupait de l’affaire. Ils nous ont dit : « vous pourrez le voir demain à l’institut médico-légal ». Nous nous y sommes rendus le lendemain, hier, mais on ne nous a pas laissé le voir parce que c’était férié. Il n’y a pas de mots. Ça a été l’horreur la plus totale. Les demandes de mise en liberté étaient fixées pour les 3 et 5 avril.
J’ai vu Ainhoa en prison et elle m’a dit : « ils ne le laisseront pas sortir vivant ». Et elle avait raison. Ils ont réussi. Quand j’ai demandé de quoi il était mort puisque sa situation était stable, le médecin des soins intensifs m’a répondu : « je n’ai pas d’explication, nous ne comprenons pas ce qui s’est passé ». Je lui ai demandé : « est-ce que quelqu’un est entré dans cette chambre ? ». Parce que ce n’est pas possible. Et depuis que la nouvelle s’est répandue, les vautours étaient là, les vautours, français et espagnols. Et moi je pense que tout est possible, que toutes les possibilités sont ouvertes sur ce qu’ils ont fait à Xabier.
Pour finir sachez que Xabier a été un militant toute sa vie, depuis ses 16 ans jusqu’à mourir dans ce putain d’hôpital. Un militant, dominé par personne, libre.

Itsaso Idoiaga – médecin de prisonniers politiques basques
Origine de la maladie. Il a été hospitalisé pour la première fois en décembre 2009, à l’hôpital de Corbeil-Essonnes parce qu’il avait des douleurs thoraciques. Avec un scanner, on lui a découvert une coronopathie sévère très serrée sans possibilité de canalisation par angioplastie. À cette époque-là, le cardiologue qui faisait le suivi médical a préconisé une discussion chirurgicale mixte coronale et aortique à faire début janvier 2010.
Finalement le cardiologue a décidé de mettre en place un stent c’est-à-dire une sorte de ressort pour déboucher l’artère coronaire, mais on se demande si cette décision a été la bonne, si elle a été bien réfléchie par rapport à son état de santé complet ou si elle a été prise parce que c’est plus facile qu’un pontage, sachant qu’il est prisonnier, pour avoir le moins d’embarras possible.
Finalement le stent n’a pas marché, donc il a été transféré à la Pitié-Salpêtrière où on lui a fait un pontage. Pendant une intervention ou l’autre, on ne sait pas exactement à quel moment, il a eu un accident cérébro-vasculaire ischémique, un ACV. Il n’a pas été placé en soins intensifs, il a été maintenu dans un centre normal de l’hôpital puis envoyé dans l’aire pénitentiaire de l’hôpital. C’est une aire où l’on place les prisonniers pour qu’ils attendent leur fin.
On se demande pourquoi il n’a pas été placé en soins attentifs depuis le début. Parce que quand on fait une opération cardiologique de cette importance, on place la personne en soins intensifs, on ne la laisse pas dans l’aire pénitentiaire.
Ce qu’on a constaté pendant toutes ces années, c’est que les soins médicaux des personnes qui sont en prison ne sont pas les mêmes que les soins médicaux des personnes qui sont en liberté. Pour un prisonnier politique basque, c’est plus difficile d’avoir un diagnostic. Pour M. Lopez le premier diagnostic a été fait en 2009, il y a un délai très important entre le diagnostic et le traitement. Les traitements ne sont pas les mêmes non plus. On fait primer la sécurité sur les soins médicaux. Ce n’est pas le premier cas et on espère que ce sera le dernier.

Etxerat – Muriel Lucantis, Nagore Lopez de Luzuriaga
Pour commencer, nous voulons faire parvenir nos condoléances et notre entière solidarité à la famille et aux amis de Xabier Lopez Peña. La situation et le traitement dont ils ont fait l’objet sont honteux et inacceptables et nous les dénonçons avec force. Nous exigeons que la vérité soit faite sur les responsabilités de chacun. Une fois encore, la violence de l’administration a durement frappé une famille, portant la cruauté jusqu’à des sommets. Nous trouvons important de souligner le manque d’information et de transparence autour de la mort de Xabier Lopez Peña. Il est entré à l’hôpital le 11 mars pour un simple contrôle et il est mort 19 jours plus tard. Sa famille n’a été informée de l’hospitalisation que 9 jours après. On peut supposer qu’il a fait un AVC à la suite d’une opération qui a mal tourné, mais on ne peut rien savoir avec certitude, la famille n’a pas pu voir Xabier et n’a reçu aucune information. Ils n’ont pas laissé le médecin de confiance assister à l’autopsie, et ils n’ont pas informé la famille du décès de Xabier, elle l’a appris 13 heures plus tard en venant à la visite. Ce manque d’information et tous les obstacles renccontrés nous montrent un panorama très sombre. La difficulté à obtenir des informations et tous les doutes laissés par ce décès sont intolérables et aggravent encore la douleur des proches.
Avec nos condoléances, nous voulons aussi exprimer la peine et l’immense colère que nous ressentons. Depuis des années, nous dénonçons avec force la politique pénitentiaire qui nous mène à de telles situations. Depuis des années, nous demandons la désactivation des mesures d’exception, avant que d’autres drames se produisent. Et nous revivons sans cesse de tels drames, dans le silence et le mépris des deux États.
En prison, les longues peines, les conditions indignes et les mesures d’exception provoquent ou aggravent des maladies. Et le prisonnier, une fois malade, ne peut pas se soigner comme il le faudrait en raison des conditions, des mesures d’exception et de l’ensemble des obstacles mis par la prison. Il doit subir, de plus, une énorme pression de la part des fonctionnaires à chaque minute de chaque journée. Pour cette raison, nous demandons depuis très longtemps le respect des droits des prisonniers – parmi lesquels celui d’avoir un suivi médical sérieux- et la libération immédiate des prisonniers gravement malades.
Cette revendication est de plus en plus étendue dans les sociétés basque et internationale. Mais elle laisse l’État français aussi sourd et amorphe que son voisin. Il continue d’appliquer tous les éléments de ce plan bien dessiné de façon froide et cruelle.
Ces façons de priver les prisonniers de leur droit à être suivis et soignés correctement, combinées à l’allongement infini des peines, transforment la peine de prison en peine de mort. La politique de d’éloignement et de dispersion participent amplement à ce plan, en rendant plus difficile encore la situation des familles, des avocats et des médecins de confiance, comme cela est encore arrivé dans le cas de Xabier Lopez Peña.
La mort, il y a deux semaines, d’Angel Figeroa, a porté à 16 le nombre des hommes et femmes morts en détention et 9 juste après leur sortie. Et Xabier cette semaine. Qui continuera de nier que la politique qu’ils nous appliquent est criminelle ?
Entre autres exemples, nous avons dénoncé ce mois-ci le cas d’Ibon Fernandez, à la prison de Lannemezan, à qui une sclérose en plaques vient d’être diagnostiquée après deux ans de souffrance, situation incompatible avec la prison. Quelques semaines plus tôt, nous dénoncions le cas de Jon Bienzobas, que la prison de Châteauroux avait laissé se vider de son sang durant une nuit entière. Tout cela orchestré directement par les autorités françaises. ÇA SUFFIT. Ça suffit d’entendre de belles paroles et de continuer à vivre cet enfer sans le moindre changement.
Le gouvernement français a une énorme responsabilité. Il doit cesser immédiatement de jouer avec nos vies et celles de nos proches qui sont prisonniers. Il doit en finir avec cette politique cruelle et criminelle MAINTENANT. C’est très facile, s’il le veut, il peut régler les situations les plus graves en quelques jours :
Tous les prisonniers qui sont gravement malades dans des prisons françaises et espagnoles doivent être libérés immÉdiatement, de même que ceux qui sont assignés à leur domicile avec de strictes mesures de sécurité. Les droits, parmi lesquels celui de se soigner correctement doivent être respectés maintenant.
Toutes les mesures destinées à allonger les peines doivent disparaître.
Et toutes les autres mesures d’exception, particulièrement la dispersion, l’éloignement, toutes les formes d’isolement doivent être désactivées immédiatement, pour en finir avec la situation insupportable qui nous est imposée.
Pour finir et pour tout résumer : NOUS LES VOULONS VIVANTS ET À LA MAISON !

Herrira – Garbiñe Eraso, Nagore Garcia
Bonjour.
Herrira souhaite tout d’abord présenter ses condoléances et exprimer son soutien à la famille et à tout l’entourage de Xabier López Peña. Nous souhaitons également dénoncer le traitement et le manque d’informations qu’ont subi les proches de Xabier de la part de l’hôpital parisien dans lequel il était affecté.
15 prisonniers politiques basques souffrent actuellement de maladies graves. Nous parlons de maladies telles que le cancer, la sclérose en plaques ou encore la schizophrénie. La libération de ces personnes est la seule garantie qu’elles bénéficient d’un traitement médical adéquat et que des situations comme celles de Figueroa et López Peña ne se reproduisent pas. La société basque exige des solutions, le respect des Droits de l’Homme, un changement de la politique pénitentiaire et construire de manière conjointe la résolution et la paix. Le maintien de la politique pénitentiaire actuelle représente un immense obstacle et provoque des conséquences tragiques. A l’image des impressionnantes mobilisations de Bayonne et de Bilbao, Herrira considère indispensable de continuer d’activer différents engagements et de répondre par de grandes mobilisations sociales aux vulnérations des Droits de l’Homme qui frappent en plein cœur des milliers de personnes et bloquent le processus. Portant le souhait de la société basque, Herrira continuera de travailler sans répit pour que des cas comme ceux d’Angel Figueroa ou de Xabier López Peña ne se reproduisent plus jamais et que la cruelle politique pénitentiaire actuelle disparaisse.
Herrira appellera à différentes mobilisations dans les prochains jours. Cinq rendez-vous sont d’ores et déjà prévus ce vendredi en Pays Basque nord à Bayonne, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Jean-Pied-de-Port, Hasparren et Mauléon. Nous vous communiquerons de plus amples informations dans les prochains jours.
Milesker. Merci.

lundi 25 mars 2013

give peace a chance

mercredi, aura lieu une conférence au Parlement européen sur le thème “Prisonniers : la clé pour la paix. Promouvoir la résolution du conflit au Pays Basque”.
Organisée par Catherine Grèze et François Alfonsi – qui font partie du groupe pour la résolution du conflit au Pays Basque “Friendship” et d’European Free Alliance –, la rencontre réunira Robert McBride, ancien prisonnier sud-afrciain, Avila Kilmurray, de Community Foundation, Nelly Maes, Vlaams Vredesinstituut, et Gabi Mouesca, ancien président de l’Organisation internationale des prisons.
Elle sera diffusée en direct par streaming à l’adresse : http://www.greenmediabox.eu/live/prisoners-key-to-peace/.

vendredi 22 mars 2013

jeudi 21 mars 2013

etxerat eta emazteek diote / FILM OMBLINE

Pays Basque source le journal du pays basque

Projection du film Ombline de Stéphane Cazes sur la maternité en milieu carcéral

19/03/2013
B. D.
Les associations Etxerat et Emazteek Diote organisent vendredi 22 mars à 21 heures à la salle de cinéma de Cambo la projection du film Ombline. Ce film de fiction est le premier long-métrage du jeune cinéaste Stéphane Cazes, ce qui lui a notamment permis de remporter un prix au festival Écrans juniors de Cannes.
Le choix du sujet c’est imposé à son auteur. “J’ai un jour découvert la situation de ces prisonnières qui sont aussi des mères : je me suis pris une première claque et tous mes préjugés sont tombés”, témoigne le réalisateur et scénariste S. Cazes. Un doute a subsisté : fallait-il faire un documentaire ou une fiction ? Mais avec la première solution, “la caméra se serait arrêtée à la porte du mitard ou de la nursery”, précise-t-il.
Le film sera suivi d’un débat avec d’anciennes détenues.

article du 20 mars

Sujet à la une( source le journal du pays basque )

Une journée cruciale pour le Pays Basque

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20/03/2013

Giuliano CAVATERRA
Le 10 juillet 2012, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) donnait raison à Inés de Río, militante basque maintenue en prison dans l’État espagnol grâce à la doctrine 197/2 006. La CEDH ordonnait sa mise en liberté immédiate et condamnait l’État espagnol à lui verser 30 000 euros de dommages. Madrid, refusant d’appliquer le jugement, a formé un recours. C’est celui-ci qui est examiné aujourd’hui.
Dans le contexte actuel au Pays Basque, la décision de la Grande Chambre de la CEDH crée de grandes expectatives. Tant du côté des mouvements indépendantistes que du gouvernement espagnol, cette journée du 20 mars aura été précédée d’une intense campagne de communication. Herrira, mouvement de soutien aux prisonniers basques, a ainsi organisé une série de rencontres à Bruxelles avec des eurodéputés et des ONG. Au Pays Basque Sud, près d’une centaine de mairies ont adopté des motions demandant la dérogation de la doctrine. Le parlement de la Communauté autonome basque (CAB) a lui aussi voté une motion en ce sens la semaine dernière.
Le gouvernement de Madrid n’est pas resté non plus inactif. Le ministre de l’Intérieur, Jorge Fernández Díaz, s’est exprimé devant ses homologues européens pour expliquer que la politique pénale espagnole relevait de sa souveraineté. Il a estimé que si l’arrêt de la CEDH allait contre l’État espagnol, il menacerait tous les États européens. Selon lui, une décision contraire de Strasbourg provoquerait une “alarme sociale” et mettrait en jeu “la sécurité publique” dans l’État espagnol. Le ministre a expliqué que cela permettrait la remise en liberté “non seulement de membres d’ETA”, mais aussi d’autres groupes armés comme les Grapo et des prisonniers “les plus dangereux, des violeurs, des assassins”. Ces thèses ont été relayées par une intense campagne de presse dans l’État espagnol.
Pour l’avocat uztariztar Didier Rouget, “l’alarme sociale, c’est le seul argument de l’État espagnol”. Olatz Talavera, autre avocate basque, affirme, elle, que “nous avons des arguments juridiques solides”. Mais est-ce que seuls les arguments juridiques seront pris en compte ou est-ce que les pressions diplomatiques joueront un rôle dans la décision finale ? C’est la question que se posent les soutiens des prisonniers basques. D’autant que les recours devant la Grande Chambre de la CEDH ne sont acceptés qu’en de très rare cas. Or, selon les connaisseurs des arcanes de la justice européenne, le recours d’aujourd’hui a été accepté “parce qu’il s’agit d’un État”. Ils notent aussi que la CEDH est de plus en plus critiquée par les États qui voient d’un mauvais œil les ingérences de la Cour européenne dans leurs affaires intérieures.
Plusieurs mois d’attente
En tout état de cause, il faudra attendre avant de connaître la décision de la CEDH. “Cela peut prendre plusieurs mois voire un an”, indique D. Rouget. “Mais comme la justice européenne est critiquée pour sa lenteur, elle essaie de resserrer les délais.”
“Si l’arrêt de la Grande Chambre est contraire à celui de juillet dernier, alors la voie juridique sera bouchée pour les autres prisonniers à qui l’on a appliqué cette doctrine”, estime O. Talavera. D. Rouget ajoute : “Comme il s’agit d’un cas particulier, il y aura toujours possibilité de présenter d’autres recours, mais la Cour risque de les rejeter car s’étant déjà prononcée sur le fond.” Selon ces avocats, la bataille devra alors continuer sur d’autres champs que le terrain juridique.
Quelque 71 prisonniers concernés
Si au contraire la Cour valide le premier arrêt rendu, la doctrine 197/2 006 devrait sérieusement être mise à mal. D’autant qu’en première instance, l’arrêt allait bien plus loin que le seul cas d’Inés del Río et donnait des arguments aux partisans de la dérogation. L’État espagnol a d’ores et déjà annoncé qu’il respecterait la décision. “Mais rien ne dit qu’il libérera tous les prisonniers à qui l’on a appliqué la jurisprudence. Il peut aussi le faire au cas par cas, attendant chaque décision de la justice européenne”, explique D. Rouget, qui indique qu’une vingtaine de recours sont en attente à Strasbourg. En tout, ce sont 71 prisonniers basques incarcérés dans l’État espagnol qui sont concernés par ce jugement.
Au-delà du cadre juridique, Herrira et les formations abertzale insistent sur le contexte particulier que vit le Pays Basque. Avec l’arrêt de la lutte armée d’ETA et les efforts pour arriver à la normalisation politique, ils espèrent que la justice européenne tiendra compte de la nécessité de conforter “le processus de paix” (voir ci-contre).
Qu’est ce que la doctrine 197/2 006 ?
Il s’agit d’une jurisprudence du Tribunal suprême (TS) espagnol permettant de maintenir des prisonniers incarcérés plus longtemps que prévu au départ.
Sous l’ancien Code pénal espagnol, la peine maximale de prison effective était de 30 ans, de laquelle on décomptait les remises de peine. En 2006, le TS a fait une nouvelle interprétation du décompte de ces remises.
Pour lui, ces dernières doivent être décomptées sur chaque peine infligée et non sur le maximum effectif de 30 ans. Par exemple, pour un prisonnier condamné à plusieurs centaines d’années de prison, le calcul se fait sur la condamnation globale – et non comme dans le passé sur la durée maximum d’incarcération de 30 ans.
Ce qui est entre autres contesté par les avocats des prisonniers basques est le caractère rétroactif de jurisprudence. Dans les faits, des prisonniers qui pensaient sortir à une date X apprennent quelques semaines avant leur libération qu’ils devront rester plusieurs années de plus, souvent dix ans, en prison. C’est ce qui est arrivé à Inés del Río qui apprit en mai 2008 que sa libération prévue en juillet de la même année était repoussée à 2 017.
Doctrine “Parot” ou 197/2 006 ?
Il s’agit de la même chose. Le prisonnier bayonnais Unai Parot, condamné à près de 5 000 ans de prison dans l’État espagnol, devait sortir en 2 011. L’Audience nationale (AN) a décidé de s’y opposer et, en 2005, a tenté une pirouette juridique. Estimant qu’il y avait un “trou” de deux ans dans les activités au sein d’ETA que le tribunal lui impute, elle a voulu lui faire accomplir deux peines maximales de 30 ans. Le prisonnier a présenté un recours devant le Tribunal suprême qui a rejeté les arguments de l’AN. Mais le même tribunal a décidé de changer l’interprétation du Code pénal. C’est la décision 197/2 006. Adoptée à la suite du recours d’Unai Parot et dans le but de maintenir celui-ci et d’autres prisonniers basques en prison, elle a été médiatisée sous le nom de doctrine “Parot”, bien malgré lui.
“Je souhaite une décision de justice véritable, pas de justice politique”
“Je souhaite une décision de justice véritable, pas une décision de justice politique, à mon sens, de guerre.” Ainsi s’exprimait récemment la Bayonnaise Urtsoa Parot, sœur d’Unai Parot, qui attend avec angoisse la décision de la CEDH. “Je rappelle que l’ensemble du collectif des prisonniers a pris position pour la paix”, dit-elle. Pour elle, la majorité des prisonniers basques incarcérés dans l’État espagnol ont été “torturés. Et juridiquement, déjà, leurs procès sont entachés de nullité. Ils devraient donc être libérés”. “Mon frère a été torturé pendant cinq jours et cinq nuits lors de son arrestation. Après, il a subi la ‘torture blanche’. On l’a mis à l’isolement total pendant des mois. Il a subi des tabassages, des tentatives d’assassinat. Ne pas avoir de date de sortie va dans la même logique. Il s’agit de vengeance, pas de justice”, affirme la sœur du prisonnier. Un autre de ses frères, Ion Kepa, est incarcéré dans l’État français. Libérable, sa quatrième demande de libération conditionnelle sera examinée vendredi 22 mars.
Les partis abertzale veulent mobiliser la société
Les partis Abertzaleen Batasuna, Alternatiba, Aralar, Eusko Elkartasuna et Sortu, ont affirmé hier qu’“avec la décision que prendra le tribunal européen, c’est la stratégie de punition qu’applique l’État espagnol aux prisonniers politiques qui est en jeu”. Pour eux, il n’y a pas de “raisons juridiques” pour que la CEDH revienne sur la décision de juillet dernier. Ils ont appelé la société à se mobiliser contre la doctrine 197/2 006. Herrira organise d’ailleurs aujourd’hui des rassemblements dans tout le Pays Basque, dont deux à Bayonne (à 12 h 30 devant le consulat d’Espagne et à 18 h 30 devant la mairie), mais aussi à 19h au rond-point de Béhobie et devant la mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Sarean Zer, la nouvelle dans autres sites:

vendredi 15 mars 2013

herriak ez du barkatuko !!




KORRIKA !!!!!! HITZORDUAK / RDV

LE LOCAL des presos/refugiées et familles de bayonne : EPAISKA rue pannecau  au petit Bayonne sera ouvert toute la journée!!!
GURE BAIONAKO PRESOEN TA IHESLARIEN ALDE LOKALA pannecau karrikan baiona ttipian  IDEKIA IZANGO DA EGUN OSOAN !!!!!!


KORRIKA BADATOOOOORRRR!!!!!!
Hor dituzue preso ta iheslarian aldeko kilometroak Ipar Euskal Herrian!

martxoaren 16an
Gamarte: 474 kilometroa, 13.44tan
Xiberua: Gotaineko bide kürützüneatik, Europa ostatualat, 16.45tan



eta Hazparnen 16an, 557 kilometroan ( Lekuineko bidean), gaueko 10.30etan

  martxoaren 17an
Uztaritze: Uztaritzetik Kanbora bide nagusia, 70 panoan (Uztaritzetik irteera, Durruty itzulgunearen aintzinean), 952 kilometroa, goizeko 2.08tan

martxoaren 24an
Urruña: Croix des Bouquet, goizeko 5.00tan
Ziburu: Xantakon, goizeko 6.00tan, Donibane Ziburuko Gaztetxearekin batera
Basusari: Arbonan, autopista gaineko zubian, goizeko 9.00tan
Baiona: Suprefekturaren aintzinean, 2578 kilometroa, eguerdiko 12.14tan

Preso ta iheslariak etxera!


LA KORRIKA ARRIIIIIIVE!!!!!!
Ci dessous les kilomètres en faveur des prsionniers et des réfugiés politiques basques au Pays Basque nord:

16 mars
Gamarte: kilolmètre 474, 13h44
Soule: Croisement de Gotein, bar de l'Europe, 16h45

17 mars
Ustaritz: dans le sens Ustaritz-Cambo, au panneau 70 à la sortie d'Ustaritz (devant le rond-point Durruty), kilomètre 952, 2h08 du matin

24 mars
Urrugne: Croix des Bouquet, 5h00 du matin
Ciboure: Chantaco, 6h00 du matin, avec le gaztetxe de Ciboure
Bassussarry: à Arbonne, sur le pont au-dessus de l'autoroute, 9h00 du matin
Bayonne: devant la sous-préfecture, kilomètre 2578, 12h14

Preso ta iheslariak etxera!
Retour des prisonniers et des réfugiés!




 

lundi 11 mars 2013

repas de soutien / presoen aldeko bazkaria


ONGI ETORRI MATTIN Bienvenue !


Mattin Olzomendiren harrera astelehen honetan martxoak 11 , arratsaldeko 7etan, Ziburuko plazan.
Accueil de Mattin Olzomendi ce lundi 11 mars à 19 heures sur la place de Ciboure.

Ongi etorri Mattin!

mardi 19 février 2013

MARTXOAK 20 MARS


MARTXOAK 20 MARS 
18H
ARRATSALDEKO 6ETAN 
BAIONAKO HERRIKO ETXEAREN  AINTZINEAN 
devant la mairie de bayonne 
BAIONAN à Bayonne

BIZI OSORAKO ZIGORRARIK EZ !MINUTU BAT GEHIAGO EZ !
 SUPPRESSION DE LA DOCTRINE 197/2006 ENTRAINANT LA CONDAMNATION A PERPETUITE DE FAIT !

martxoak 20 mars ! texte / testua

Suppression de la doctrine 197/2006!

Le mouvement Herrira a rappelé hier lors d’une conférence de presse à Bilbao que le 20 mars prochain la Grande Salle du Tribunal Européen des Droits de l’Homme analysera le recours déposé par l’Etat espagnol concernant la sentence du 10 juillet 2012. Lors de cette sentence le Tribunal de Strasbourg avait considéré que la doctrine 197/2006 du Tribunal Suprême était une atteinte à la Convention Européenne des Droits de l’Homme, et avait réclamé la libération immédiate de Inés del Río.

Texte complet de la conférence de presse ci-dessous:
Bonjour.
Cela fait maintenant un an que Herrira est né. Et nous ne pouvons malheureusement pas fêter cela avec de bonnes nouvelles. Nous continuons dans cette même spirale de douleur et d’atteinte aux droits de l’Homme, comme le démontrent les sujets que nous allons aborder lors de la conférence de presse d’aujourd’hui.
Avant toute chose, nous souhaitons parler de l’accident de la route survenu ce week-end et dont ont souffert trois amis du prisonnier de Mitxel Turrientes de Lasarte, accident sans blessés grave heureusement.
C’est le premier accident de cette année, et nous nous inquiétons du fait que ce ne sera pas le dernier. Nous envoyons notre chaleureux soutien en solidarité à ces trois nouvelles victimes de la dispersion, et nous l’élargissons à toutes les familles et proches des prisonnier(e)s politiques basques. Nous souhaitons ainsi exprimer notre préoccupation quant à cette situation qui perdure, et alerter du fait que la dispersion peut provoquer une tragédie chaque fin de semaine.
D’autre part et comme vous le savez, le 20 mars prochain la Grande Salle du Tribunal Européen des Droits de l’Homme analysera le recours déposé par l’Etat espagnol concernant la sentence du 10 juillet 2012. Lors de cette sentence le Tribunal de Strasbourg avait considéré que la doctrine 197/2006 du Tribunal Suprême était une atteinte à la Convention Européenne des Droits de l’Homme, et avait réclamer la libération immédiate de Inés del Río.
Bien loin de reconnaître sa faute, l’Etat espagnol a ces derniers mois persévéré dans sa stratégie d’atteinte aux Droits de l’Homme. Nous avons appris il y a quelques jours que la peine de deux prisonniers basques, Ramón Aldasoro et Raúl Alonso, avait été prolongée alors que la date de leur libération avait été fixée. Même traitement pour trois autres prisonniers il y a deux semaines. Ils sont au total 73 citoyen(ne)s basques à avoir accompli leur peine mais à rester enfermés après 20, 25, et jusqu’à 30 années d’incarcération, à des âges avancés et parfois atteints de maladies graves.
Nous voyons bien que l’objectif de maintenir ces mesures d’exception est de faire obstacle au processus de paix, en faisant perdurer une situation de conflit et de souffrance que la société basque souhaite dépasser.
C’est pourquoi nous portons la plus grande attention a la décision du grand tribunal, et notre objectif est de porter la revendication sociale du 12 janvier dernier à toute l’Europe, de manière unitaire : Droits de l’Homme, résolution, paix.
La suppression de la doctrine 197/2006 est absolument indispensable pour mettre fin à la juridiction d’exception appliquée aux prisonnier(e)s politiques basques. Et depuis Herrira nous proposons d’envoyer à l’Europe un message clair : la grande majorité de la société basque est en accord avec le jugement de Strasbourg et le défend comme point positif du processus de résolution et de paix.
Dans ce sens, nous invitons tous les acteurs politiques, sociaux et syndicaux, les institutions de ce pays et toute la société, à transmettre à l’Europe, depuis la pluralité, la nécessité d’une politique pénitentiaire comme clé d’une résolution, et non d’une vengeance.

Dans cet objectif, nous avons ces derniers jours pris différents contacts, avec ceux qui étaient présents à la manifestation du 12 janvier comme avec ceux qui ne l’étaient pas. Concrètement, nous sommes en train d’établir un plan de travail en commun qui s’articule autour de trois axes:
1) Que le soutien de la société basque au jugement de Strasbourg se concrétise en un acte unitaire. Comme nous l’avons déjà dit, nous sommes disposés à mettre en accord de manière flexible tous les détails de cette initiative et des autres, de manière à pouvoir envoyer un message clair à l’Europe depuis le meilleur des consensus.
2) Que chaque acteur, depuis son secteur, travaille sur des voies de sensibilisation, de dénonciation et de mobilisation pour demander la suppression de cette doctrine.
3) Mettre en place un processus de réflexion pour déterminer ce que peuvent faire les acteurs politiques, syndicaux et sociaux de ce pays, dans le cas où ces mesures d’exception continueraient d’exister.

Nous vous tiendrons au courant dans les prochains jours des résultats de ces démarches, ainsi que des différentes initiatives organisées en vue du 20 mars prochain.
Nous pouvons d’hors-et-déjà vous avertir du fait qu’un délégation de Herrira se rendra à Bruxelles et à Strasbourg les semaines précédant l’étude du recours, afin de transmettre aux institutions et à l’opinion publique européennes ce message en faveur des Droits de l’Homme, de la résolution et de la paix.
Des mobilisations seront également organisées le 20 mars dans tous lieux d’origines des prisonnier(e)s concerné(e)s par la doctrine 197/2006, auxquelles nous appelons toute la société à participer.

Gaurko agerraldiko testua:
Egun on,
Gaur urtebete sortu zen Herrira. Eta zoritxarrez ezin dugu albiste onekin ospatu. Orain arte bezala, oinazea eta eskubideen urratzeak baizik ez dakarren egoeran gaude, eta horren froga dira gaurko prentsaurrekoan hizpide izanen ditugun gaiak.
Ezer baino lehen, aurreko asteburuan Mitxel Turrientes Lasarteko presoaren hiru lagunek izandako auto istripua aipatu nahi dugu. Zorionez ez zen zauritu larririk egon.
Aurtengo lehendabiziko istripua izan da, baina, zoritxarrez, ziurrenik ez da azkena izanen. Horrexegatik, elkartasunezko besarkada bat hemendik sakabanaketaren hiru biktima berri horiei, bai eta euskal preso politikoen senitarteko eta gertuko guztiei ere. Horrekin batera, gure kezka adierazi nahi dugu egoera honek etenik ez duelako, eta sakabanaketak tragedia bat eragin dezakeelako edozein asteburutan.
Beste alde batetik, datorren martxoaren 20an Europako Giza Eskubideen Auzitegiko Areto Handiak, Espainiako Estatuak 2012ko uztailaren 10eko epaiaren kontra aurkeztutako errekurtsoa aztertuko du. Epai hartan, Estrasburgoko Auzitegiak adierazi zuen Auzitegi Gorenaren 197/2006 doktrinak Europako Giza Eskubideen Konbentzioa urratzen duela, eta Ines del Rio berehala aske utzi behar zutela dekretatu zuen.
Espainiako Estatuak, ordea, ez du epaia onartu, are gehiago, azken hilabeteetan giza eskubideak urratzeko estrategiari ekin dio. Atzo bertan jakin genuen zigorrak luzatu dizkiela beste bi euskal herritarri, aske gelditzeko eguna ezarria bazuten ere, Ramón Aldasorori eta Raúl Alonsori, hain zuzen ere. Eta duela bi aste gauza bera egin zuten beste hiru presorekin. Guztira, 73 euskal herritar daude espetxean zigorra osorik beteta, 20, 25 eta 30 urte preso eman ondoren, urtetan aurrera doazela eta eritasun larriekin kasu batzuetan.
Une honetan, salbuespen-neurri horiei eusteak helburu bakarra du gure ustez, konponbiderako eta bakerako prozesua oztopatzea alegia, eta gatazka eta sufrimendua luzatzea, euskal gizarteak egoera hori gainditu nahi duela argi egonda ere.
Beraz, goi mailako auzitegi horren erabakiak berebiziko garrantzia duelakoan, gure helburua, indar guztiak batuta, urtarrilaren 12an gizarteak emandako mandatua Europara eramatea da: giza eskubideak, irtenbidea, bakea.
197/2006 doktrina indargabetzea ezinbestekoa da euskal preso politikoei aplikatzen zaien salbuespeneko espetxe politikari bukaera emateko. Herrira-k mezu argi eta positiboa eraman nahi du Europara: Euskal Herriko herritarren gehiengo zabala Estrasburgoko epaiaren alde dagoela, eta aktibo garrantzitsutzat daukala konponbiderako prozesuan.
Horri dagokionez, gonbidapena egiten diegu eragile politiko, sindikal eta sozial guztiei, erakunde guztiei eta herritar guztiei denon artean, pluraltasuna oinarri, Europara mezu argi bat eraman dezagun: beharrezkoa dela espetxe politika aldatzea, helburua konponbidea izanik eta ez mendekua.
Horretarako, harremanetan jartzen ari gara urtarrilaren 12ko manifestazioan egon ziren guztiekin, baita egon ez zirenekin ere. Zehazki, elkarrekin lan egiteko planteamendu bat lantzen ari gara, hiru ardatz dituena:
1) Euskal gizarteak Estrasburgoren epaiarekin bat egite hori azaleratu dadila ekitaldi unitario batean. Esan dugunez, prest gaude malgutasunez ekimen horren eta beste batzuen xehetasunak adosteko, mezua ahalik eta kontsentsu handienarekin eramateko Europara.
2) Eragile bakoitzak, nork bere eremuan, sentsibilizazio, salaketa eta mobilizazio bideak aztertu ditzala doktrina hori indargabetu dadila eskatzeko.
3) Denok batera gogoeta prozesu bati hasiera ematea, ongi pentsatzeko zer egin genezakeen eragile politiko, sindikal eta sozialek salbuespen-neurri horiek bertan behera uzten ez badituzte.
Datozen egunetan aditzera emanen dugu nolako fruituak eman dituzten harreman hauek, eta martxoaren 20ko ahozko epaiketa dela-eta zer ekimen jarriko ditugun martxan.
Era berean, Herrira-ren ordezkari batzuk Bruselara eta Estrasburgora joanen gara ahozko epaiketaren aurreko asteetan, Europako erakundeei eta gizarteari giza eskubideen, konponbidearen eta bakearen aldeko mezu hau helarazteko.
Bestetik, martxoaren 20an mobilizazioak eginen dira 197/2006 doktrinaren ondorioak jasaten dituzten preso guztien herrietan. Herritar guztiei parte hartzeko deia egiten diegu.

dimanche 17 février 2013

lien radio GABI MOUESCA irratian

Gabi MOUESCA sur France-Culture (L'intégrale)
http://baladeenpaysbasque.centerblog.net/3123-gabi-mouesca-sur-france-culture-integrale
Je vous l'indiquais sur ce blog lundi dernier,
Gabi MOUESCA était l'invité de France-Culture
toute la semaine en soirée dans l'émission "A voix nue".

L'intégralité de ces entretiens  (5 x 30')
est disponible sur le site de l'émission :
http://www.franceculture.fr/personne-gabriel-mouesca.htm

vendredi 1 février 2013

Presoen aldeko bazkaria repas en faveur des prisonnie-r-e-s politiques basques

Presoen aldeko bazkari bat antolatzen da Izpuran, otsailaren 3an. Info guztiak afitxan.
Un repas en faveur des prisonnier(e)s et des réfugié(e)s politiques basques est organisé dimanche 3 février à la salle municipale d'Ispoure. Apéritif à partir de midi, suivi d'un repas animé par Nat eta Watson et des trikitilari et bertsolari.