mardi 30 octobre 2012

azaroak 10 novembre manifa aintzin avant la manif


AZAROAK 10 NOVEMBRE

manifa aintzin avant la manif

le  local d’    EPAISKA

euskal preso ‘ta iheslarien alde lokala

rue  pannecau karrikan

petit bayonne /Baiona  ttipia

idekia izango da ! sera  ouvert !

à partir de 12 :00 etatik

ZINTZUR BUSTITZEA ! APERITIF !

 OGITARTEKOAK ! SANDWICH !

GIRO ALAIA ! BONNE AMBIANCE !

euskal preso ‘ta iheslariak , denok herrira !

HERRIRA BAIONA

vendredi 26 octobre 2012

azken ostirala / dernier vendredi du mois

n' oubliez pas le rassemblement du  samedi le lendemain
du "dernier vendredi" du mois  en faveur des droits des prisonnier-e-s politiques basques/ ez ahantz "AZKEN OSTIRALA"ren ondoko egunean larunbatarekin ELGARRETARATZEA rassemblement Abenduak 1 décembre 11h30-12h00 au marché de Bayonne / Baionako merkatuan ESKUBIDE GUZTIEKIN EUSKAL PRESOAK HERRIRA !



manif azaroak 10 novembre !


mercredi 24 octobre 2012

ion kepa parot askatu !

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Pays Basque

Demande de libération rejetée pour Ion Kepa Parot

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26/10/2012
Antton ROUGET
Les recours s’enchaînent, les refus aussi et, pendant ce temps-là, la longue période d’incarcération dans les prisons françaises de Ion Kepa Parot se poursuit.
La chambre d’application des peines de la Cour d’appel de Paris a rejeté, hier, le recours formulé par le prisonnier basque, incarcéré depuis 22 ans (avril 1990). Un énième refus qui intervient dans le cadre d’une troisième demande de libération conditionnelle pour le prisonnier.
En effet, après deux demandes refusées, Ion Kepa Parot avait déposé un troisième dossier de libération conditionnelle. Demande, à son tour, rejetée en mars dernier au sujet de laquelle le prisonnier avait décidé de faire appel. La Cour d’appel de Paris avait à son tour rejeté l’appel du Bayonnais invoquant une nouvelle loi votée en catimini en août 2011. Suite à ce nouveau rejet, Ion Kepa Parot peut se pourvoir en cassation ou constituer un nouveau dossier de remise en liberté.
Rassemblement à Bayonne
A l’appel du mouvement Herrira, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées, hier midi, devant la mairie de Bayonne. “Pas une minute de plus en prison.” Les manifestants ont réclamé la “fin de la prison à vie”.


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Ion Kepa Parot incarcéré depuis 23 ans
Réponse à sa 3ème demande de libération conditionnelle le 25 octobre.
Rassemblement
le 25 octobre de 12 h 30 à 13 h 30

devant la mairie de Bayonne
23 urte PRESO
ION KEPA PAROT ASKATU !
ELGARRETARATZEA
BAIONAKO HERRIKO ETXEAREN AINTZINEAN !
URRIAK 25
12:30 / 13:30

mercredi 10 octobre 2012

La soeur d'un prisonnier politique basque agressée

source Etxerat
Enara Rodríguez, la sœur du prisonnier politique basque Arkaitz Rodriguez, a porté plainte lundi dernier au Tribunal de Donostia pour une grave agression subie à son retour d’une visite à la prison de Logroño de la part de deux personnes qui se sont présentées comme des policiers. Elle a donné son témoignage hier lors d’une conférence de presse au côté des représentants d’ETXERAT.
Le 28 septembre dernier, vers 18h30, alors qu’elle revenait de la visite et se trouvait sur l’autoroute A12 dans la direction d’Iruña – Pampelune, une Opel Astra grise occupée par deux hommes s’est mise à sa hauteur sur la voie de gauche. Qu’elle accélère ou ralentisse, la voiture faisait la même chose.
À la hauteur de la sortie de Arroitz, la voiture grise s’est déportée de façon à obliger Enara à sortir de l’autoroute. La jeune femme a perdu le contrôle de son véhicule qui a fait plusieurs tours sur lui-même. Quand elle s’est ressaisie, elle s’est arrêtée au bord de la route.
Elle a alors réalisé que deux hommes se tenaient près de sa voiture. L’un d’eux s’est placé devant pour l’empêcher de repartir, l’autre a commencé à cogner violemment sur la vitre en criant des choses comme « sale garce, descend de la voiture ! ». Elle a refusé de descendre et leur a dit de partir. Ils l’ont alors appelée par son nom et lui ont montré une carte de police, il lui a semblé que c’était une carte de la Police Nationale espagnole.
L’homme qui se trouvait près de la fenêtre lui a demandé ses papiers. Après cinq minutes dans cette situation, elle a commencé à baisser sa vitre. L’homme a passé le bras à l’intérieur, a ouvert la porte, l’a attrapée par les cheveux et l’a jetée au sol. L’un d’eux a mis son pied sur elle pour qu’elle ne puisse pas se relever. À partir de ce moment, les insultes, les menaces et la violence ont augmenté. Aux insultes sexistes et menaces de viol, se sont ajoutés les attouchements. Ils lui touchaient les fesses et les seins en s’adressant à elle. Elle essayait de leur échapper, mais cela renforçait leur fureur et ils la rattrapaient par le cou. Ils criaient tout le temps : « si tu ne la fermes pas, on aura quelque chose à fêter ce soir », « tu es une salope courageuse, on verra si ça sera toujours pareil quand on t’aura violée ». Finalement ils l’ont relevée en la tenant par le cou, et lui ont dit : « on va faire un jeu, tu remontes dans ta voiture, on te donne cinq minutes et tu roules tout ce que tu peux. Si on te revoit sur l’autoroute, tu ne pourras plus jamais raconter cette histoire ». Enara raconte « J’ai repris la voiture et j’ai commencé à rouler à toute vitesse. J’étais terrorisée. J’ai réagi au bout de dix minutes, je roulais si vite et j’étais si nerveuse que j’allais avoir un accident, et j’ai pensé que c’est ce qu’ils voulaient, que j’aie un accident sans qu’ils participent ».

Comment devons-nous comprendre cette agression ? Et comment la société doit-elle la comprendre ? L’agression subie par Enara est un nouvel exemple du harcèlement que doivent subir les familles de prisonniers. Ils nous punissent avec la dispersion, et le fait de subir agressions, harcèlement et mauvais traitements pendant que nous exécutons cette punition nous semble extrêmement grave, trop grave. C’est inacceptable, et il est indispensable que ceux qui permettent la dispersion y mettent un terme immédiatement, pour le respect de nos droits, de ceux de nos proches qui sont prisonniers, et aussi pour notre sécurité. De plus, il nous paraît indispensable que l’enquête soit menée suite à la plainte déposée par Enara, que la lumière soit faite sur ce qui s’est passé et que les responsabilités soient prises en conséquence.
Une politique pénitentiaire d’exception est appliquée à ceux de nos proches et parents qui sont prisonniers, mais nous aussi devons la subir. La dispersion est notre punition. Ces voyages sont déjà très durs : horaires de visite inadaptés, transferts sans avertissement à la famille, aléas de la météo, fouilles, frais énormes…. Ces conditions ont de graves conséquences, dont les plus dures sont les accidents parfois mortels qui surviennent régulièrement sur les routes des visites en raison du stress et de la fatigue. 16 proches de prisonniers sont déjà morts dans ces conditions. 12 accidents ont déjà eu lieu depuis le début de l’année.

Malgré tout, nous répétons que nous aimons et que nous voulons le retour chez eux de nos parents et amis qui sont prisonniers. Ces visites sont indispensables pour eux comme pour nous, et nous continuerons à les faire.
Euskal Herria, le 10 octobre 2012

mardi 9 octobre 2012

MARTXA URDINA ! MARCHE BLEU !

Martxa urdiña igande honetan, urriaren 14an. Denak Larrunera!
Giza eskubide guztiak, euskal preso ta iheslariak Euskal Herrira!

"Marche bleue" organisée ce dimanche 14 octobre. Tous à La Rhune!
Respect des droits des prisonniers et des réfugiés politiques basques!