vendredi 30 décembre 2011

7 janvier urtarrilak 7 manifA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



Pour aller à la manif du 7 janvier, des bus seront organisés depuis le Pays Basque nord.

Iparraldetik autobusak antolatuak dira manifarat joateko :

Les inscriptions peuvent être faite dans les bars : izenak emaiten ahal dira ostatu honetan:

  • Kanttu (Hendaye)hendaia
  • Tana (Ciboure)ziburu
  • Ttiritta (Ustaritz)uztaritze
  • Xoko Ona (Ascain)azkaine
  • Xuri Atea (Hasparren)hazparne
  • Kalostrape (Bayonne)baiona
  • Kalaka (St-Jean-Pied-de-Port)garazi
  • Zinka (Mauléon)maule

Vous pouvez également vous inscrire/ ere bai deitu zenbaki honetarat + helbide elektronikorat

  • par téléphone au 06-11-36-21-53
  • par courriel : iehpreso7@gmail.com

jeudi 29 décembre 2011

de la part de comité Askatu komitea, Julen eta Intza askatu !

ASKATU, presoen sustengu komiteak Julen eta Intzaren laguntzeko informazio bilkura antolatzen du
Askatu , comité de soutien aux prisonnier-e-s politiques basques organise une réunion de soutien et d'information sur la situation de Julen et Intza le 30-12-2011 dernier vendredi à 19h30 au Kalaka à Garazi /st Jean pied de Port aprés le rassemblement du dernier vendredi qui a lieu à 19h devant la mairie .LA MEILLEURE ARME C EST LA SOLIDARITE! venez nombreux !
Abenduaren 30ean, ostiralez :
- 7etan elgarretaratzea herriko etxe aintzinean
- 7ak t'erditatik goiti informazio bilkura kalaka ostatuan

Jin numbrian eta mezua pasarazi.

Ixtant artio!

mercredi 14 décembre 2011

abenduak 21 /22/23 decembre

*abenduak 21 decembre*

TXISTOR GAUA soirée txistorra

bertsoz animatua /animée par les bertso

à EPAISKA lokalean

rue pannecau kalean

baionan Bayonne

en faveur des prisonnier-e-s politiques basques

euskal preso politikoen alde


* Abenduak 22/23 décembre *

EGUBERRIKO MERKATUA petit marché de noel

à EPAISKA lokalean

rue pannecau kalean

baionan Bayonne

askatasunaren materiala salgai eta artea pintur batzuk

materiel d'askatasuna et petites peintures artistique à vendre

arratsaldeko 16:00etatik 19:00 arte

de 16h00 à 19h

kafea badago!!!! il y a du café!!!!

ongi etorri ion iurrebaso ! rassemblement de bienvenue!




ONGI ETORRI
Rassemblement de bienvenue à
ION IURREBASO !
abenduak 18 decembre
igandearekin /dimanche
à hendaye Hendaian
au Kanttu ostatuan
12:00
zatozte denak !
presoak kalera ! amnistia osoa!
jo ta ke irabazi arte!

mardi 13 décembre 2011

aski da ! josu askatu !

JOSU ESPARZA ASKATU ! LIBEREZ JOSU ESPARZA !
RASSEMBLEMENT DEVANT LA SOUSPREFECTURE DE BAYONNE à 18H30
ELGARRETARATZEA BAIONAKO SUPREFEKTURAREN AINTZINEAN arrtsaldeko 6:30etan
ASKI DA !
http://www.sudouest.fr/2011/12/13/josu-esparza-extrade-579460-4018.php
http://www.gara.net/azkenak/12/309488/es/El-juez-Moreno-envia-prision-Josu-Esparza

vendredi 2 décembre 2011

jeudi 1 décembre 2011

elkartasun hilabetea /mois de la solidarité rdv /hitzordua

Abenduaren 2an, ostiralarekin,
Biarritzeko Colisée gelan, aratseko 7etatik landa :

KM-0 argazki dokumentala : dispertsioaren hamaika aurpegi. Presoen familia eta lagunek presondegietara egin behar dituzten bidaiak kondatzen ditu.
Ondotik, Herrialde berdea filma proiekzioa : Hibai Castro, Gorka Calzada? Iker Aroztegi eta Nagore Mujikak egin proiektua. 1972an guardia zibilak hil Jonan Aranguren "Iharra"ren eta 1991n lehergailu batek eztanda egin ondoren hildako Jabi Goitia Kabiren ibilbideak ditu ardatz. Proiektuaren abiapundua Nagore Mujika da. Iharra, Mujikaren lehengusua zen eta Kabi bere mutil laguna.


Vendredi 2 décembre, à partir de 19h
Au Colisée, à Biarritz :

Documentaire photo KM-0 : les mille visages de la dispersion. Ce documentaire présente les différentes péripéties des familles et proches des prisonniers basques sur les routes des prisons.
Ensuite, projection du film Herrialde Berdea : Ce film raconte la vie de Jonan Aranguren "Iharra" assassiné par la garde civile en 1972 et Jabi Goitia Kabi tué par l'explosion d'une bombe en 1991.
Nagore Mujika, cousine de Iharra et compagne de Goitia, est à l'origine de ce film.

samedi 26 novembre 2011

solidarité!!!

Oihana Garmendia et Itziar Moreno, les deux prisonnières politiques basques se trouvant à la prison de Dijon, ont été condamnées à une peine de quartier disciplinaire (mitard), après avoir protesté parce qu'elle n'obtenaient aucune réponse à leur demande de rendez-vous avec le directeur de la prison. En effet, la prison de Dijon se trouvant très loin du Pays Basque (980 km), les visites supposent un coût et un temps de voyage très important pour 45 minutes de parloir. Elles sollicitaient un rendez-vous depuis un certain temps dans l'intention de demander que des parloirs doubles leur soient accordés.

Itziar Moreno se trouve actuellement au mitard. La prison de Dijon ne disposant que d'une seule cellule disciplinaire, elles doivent accomplir cette condamnation chacune leur tour.

Askatasuna dénonce ces condamnations et cette nouvelle brimade infligée aux prisonniers basques, exprime sa solidarité avec ces militants et demande à l'État français de cesser de s'entêter dans la politique répressive qu'il continue de mener par le biais de ses juges et de ses directeurs pénitentiaires, ignorant l'occasion qui s'offre à lui de s'engager dans la résolution démocratique du conflit. Nous exigeons le respect des droits des prisonniers politiques basques MAINTENANT.

ManifA abenduak 10 decembre

http://www.youtube.com/watch?v=27oVKY5rjb4

mardi 22 novembre 2011

Abenduak 10 decembre denak baionarat tous a bayonne!

Abenduaren 10ean denak Baionara!
Le 10 décembre soyons nombreux à Baiona!
Joan den ekainaren 18tik, hainbat eragile biltzen segitu dugu, Euskal Herrian ireki den konponbide politikorako aro berriaren aintzinean bakotxak ardurak genituela ohartuz.
Azken asteetan urrats historikoak eman dira, Aieteko deklarazioa eta ETA erakundeak hartutako borroka armatuaren erabilpenaren uztearen erabakia.
Urrats horien aintzinean arduraz erantzuteko gogoa eragin digu.
Horretarako gira gaur zuen aintzinean. Bai, ardurak hartzeko garaia iritsi da denentzat.
Argi dugu behin betirako bakea eta gatazka hunen konponbide politikoa, gehiengoak bultzatu eta lagundu behar duen, prozesu demokratiko batetik lor daitekela soilik. Azken asteetan Frantses eta Espainiar estatuek emandako erantzunek kezkatzen gaituzte. Euskal Herriak, aterabide demokratiko bat nahi duela jakinarazi behar diegu.
Horregatik heldu den abenduaren 10ean manifa bat antolatzen dugu Euskal Herria: Aterabide demokratikoa orain! arratsaldeko 4etan Baionan Euskaldunen plazatik.



Depuis le 18 juin dernier,nous, différents acteurs politiques et sociaux , avons continué de nous réunir, conscients des responsabilités de chacun face à la nouvelle ère de résolution démocratique qui est en train de s'ouvrir en Euskal Herria. Ces dernières semaines, des pas historiques ont été faits, la déclaration d'Aiete et la décision de l'orgnaisation ETA de mettre fin à la lutte armée.

Ces pas nous poussent à répondre en toute responsabilité. C'est pourquoi nous nous trouvons devant vous aujourd'hui. Oui, le moment de prendre ses responsabilités est arrivé pour tous. Il est clair pour nous que la paix durable et la résolution politique de ce conflit ne pourront venir que d'un processus démocratique porté et soutenu par une majorité. Les réponses données ces derniers jours par les États français et espagnol nous inquiètent beaucoup. Nous voulons leur faire savoir qu'Euskal Herria a besoin d'une sortie démocratique du conflit.
C'est pour cela que le 10 décembre prochain nous organisons une manifestation à 16h place des Basques: Pays Basque: Solution démocratique maintenant!

samedi 19 novembre 2011

euskal presoak euskal herrira ! les prisonnier-e-s politiques basques au pays basque !

Euskal Presoak Euskal Herrira! Urtarrilaren 7an denak Bilbora!
Les prisonnier-e-s basques au Pays Basque! Le 7 Janvier tous à Bilbo!
Eman zure sustengua / toi aussi signe le manifeste
http://kolosalaizangoda.info/

mardi 15 novembre 2011

communiqué du collectif des prisonnier-e-s politiques basques

Communiqué du Collectif des Prisonnier(e)s Politiques Basques paru le 13 dans le journal GARA.

Trois longues décennies se sont écoulées depuis ce mois de décembre 1977 où, sous l'impulsion et la force de la société basque, le dernier prisonnier politique basque était sorti des prisons espagnoles. Aucune solution n'avait été apportée au conflit que l'Espagne maintient depuis des siècles en Euskal Herria, le droit d'Euskal Herria à décider de son avenir qui est la clé du conflit n'avait pas été mis en place, et aussitôt, en janvier 1978, l'appareil répressif espagnol avait commencé à remplir à nouveau les prisons de citoyens basques. La revendication de l'Amnistie, qui est liée aux raisons de base du conflit, avait été vidée de son véritable contenu et l'État espagnol avait entamé sa transition sous l'oppression et la violation des droits de notre peuple.

Mais ils n'ont pas réussi à faire en sorte qu'Euskal Herria renonce à ses droits. La soif de liberté que nous connaissons depuis des siècles a amené les citoyens à continuer la lutte. Nous avons été des centaines, des milliers ces dernières décennies à avoir été arrêtés, torturés et emprisonnés, ou à avoir du nous exiler. Nous avons vécu l'oppression, l'inhumanité, la cruauté et la soif de vengeance de l'État espagnol ; nous les vivons encore. La souffrance de ces périodes d'absence de démocratie installée, de fraude en escroquerie, en Espagne à celle de la politique criminelle de dispersion d'aujourd'hui. Autrement dit, la marque rouge laissée, coup après coup, par la main fasciste, vengeresse et sanguinaire tant de l'UCD, du PSOE que du Parti Populaire.

Aujourd'hui encore, alors que nous sommes déjà entre leurs mains, ils veulent nous maintenir le plus longtemps possible dans leurs cages de fer et de béton ; sans aucune limite dans la cruauté au quotidien, avec la volonté d'en finir avec nous. Mais nous, ça fait longtemps que nous sommes engagés dans la lutte. Porteurs de ce que notre Peuple et son histoire ont montré et donné, nous savons bien que le travail de tranchées pour la construction de sa liberté en vaut la peine : parce que c'est ce que nous ressentons, ce dont nous rêvons, ce que nous gagnerons. Nous avons passé ces trois dernières décennies à bâtir le chemin de nos doigts endoloris, pour franchir le pont qui nous mènera au premier jour de notre liberté. À ce moment, notre peuple reconnu, quand le respect de ce que nous aurons décidé en tant que citoyens basques pour notre avenir sera garanti, quand les prisons auront été vidées et que les réfugiés seront rentrés chez eux, autrement dit quand nous obtiendrons l'Amnistie dans son sens large, alors ce peuple connaîtra une paix véritable.

Dans ce travail d'années et d'années, nous avons connu aussi de rudes pentes et essuyé de lourdes chutes de pierres ; beaucoup de camarades, d'amis, de parents nous ont laissés en chemin. Nous avons souvent maudit les assassins qui nous ont empêché d'arriver avec eux au sommet. C'est à eux plus qu'à quiconque que nous devons la victoire vers laquelle nous allons. Aujourd'hui encore, le travail qui reste à faire dans ces tranchées est immense. Ce conflit, imposé par la fraude et la force, n'a besoin pour être résolu que de la reconnaissance d'Euskal Herria et de ses droits. Ce qui revient à ce peuple. Sachant que notre engagement dure depuis des décennies, et qu'il faudra mettre le même engagement et la même sincérité dans l'accumulation des forces des acteurs basques, nous aurons besoin d'une vraie poussée pour arracher la clé de l'avenir de notre peuple que les États tiennent entre leurs griffes cruelles.

Et c'est ce que nous sommes en train de faire. Dans cette nouvelle ère où nous voulons imaginer notre avenir en liberté, nous, les acteurs politiques basques, sommes en train de faire des pas significatifs dans la voie de la résolution définitive du conflit. Le dernier d'entre eux, l'annonce par l'organisation ETA de l'arrêt de la lutte armée. Dans le fil de son histoire longue et fructueuse, une fois encore, ETA a agi avec responsabilité et dans l'intérêt d'Euskal Herria. Ceux qui doivent suivre cet exemple sont malheureusement encore nombreux. Nous l'avons dit il y a peu de temps, et nous le répétons : ils feraient mieux d'abandonner le chemin cruel et stérile de la répression, et les États qu'ils représentent devraient s'engager dans le processus démocratique. Que Sarkozy, Zapatero, Rubalcaba, Rajoy et les autres tirent, pour une fois, les leçons de l'histoire. Qu'ils se rendent compte que pour eux aussi le vieux « Et Domuit Vascones » a été une chimère. Comme pour ceux qui ont essayé avant eux, et qui ont également échoué. Qu'ils comprennent enfin qu'ils doivent abandonner cette voie et faire le choix de s'engager dans la résolution du conflit politique qu'ils ont avec Euskal Herria.

En ce qui nous concerne, nous savons que nous, prisonniers politiques basques, sommes l'objectif de leur politique d'assimilation répressive et criminelle. Par le biais de l'oppression et de la répression la plus cruelle, leur obsession d'assimiler notre peuple ne connaît pas de trêve. Les arrestations, les tortures, l'apartheid politique de milliers de citoyens basques, les tentatives d'empêcher par la force nos camarades libérés de parler dans les ongi etorri, les « offres-menaces » de collaboration, le maintien de la politique pénitentiaire criminelle... La liste est longue. Ils nous ont montré clairement qu'ils manipulent la loi au service de la répression et qu'ils organisent le harcèlement et la vengeance politique.

Notre peuple a placé son avenir dans la voie opposée. Le choix qu'il a fait il y a déjà longtemps d'un avenir en liberté. Aujourd'hui, il n'existe aucun citoyen qui justifie la répression et la vengeance politique de la France et de l'Espagne. Plus encore, une large majorité des citoyens a soutenu les prisonniers politiques basques contre le harcèlement. Les forces réunies dans l'Accord de Gernika ont posé sur la table la revendication du respect des droits individuels et politiques comme premier pas dans la voie de l'Amnistie totale. Dans ce sens, respecter les droits des prisonniers, libérer ceux d'entre nous qui sont gravement malades, libérer ceux d'entre nous qui ont fini leur peine ou qui répondent aux critères de la conditionnelle, mettre fin à la politique de la prison à vie sont les premiers pas que doivent faire les États. Immédiatement et sans condition.

Le Collectif des Prisonniers Politiques Basques souhaite mettre sa force dans ces revendications. Dans ce sens, ceux d'entre nous qui se trouvent dans ces situations feront des demandes de remise en liberté dans les jours qui viennent. Cette revendication est collective, le Collectif des Prisonniers Politiques Basques exprime publiquement cette demande et appelle la société basque à revendiquer l'application de toutes ces mesures sans condition. Parmi les pas à faire dans la voie du processus démocratique, il sera également indispensable de mettre un terme à la dispersion et de nous réunir en reconnaissant le statut politique qui nous revient. Créer la situation qui rendra possible notre participation est incontournable pour que le processus puisse avancer.

Pour notre part, au-delà des peines de mort ou de perpétuité, nous poursuivrons fermement l'objectif d'un Euskal Herria libre. Fermement, fièrement, en toute humilité et pleins d'espérance. Dans ce sens, nous apporterons notre contribution à ce pari ce dimanche. Parmi ces pas vers la concrétisation d'une nouvelle ère pour Euskal Herria, les élections générales espagnoles qui auront lieu en Gipuzkoa, Bizkaia, Araba et Nafarroa auront une importance particulière. En ces temps d'engagement, nos voix seront au côté des vôtres dans les urnes. Que ceux qui persistent dans le pari de vivre dans le confort de l'État espagnol n'espèrent aucun vote de notre part. Non, nous ne voterons pas pour ceux qui soutiennent le Statut politique dessiné à Madrid, qui imaginent l'avenir de notre pays lié à l'Espagne, qui pérennisent la division d'Euskal Herria en approfondissant l'autonomisme, qui approuvent explicitement les actions répressives menées pendant des années par les différents gouvernements espagnols et qui aujourd'hui encore, soutiennent la politique de dispersion qui nous est appliquée. Défendre nos droits d'une petite voix, mais soutenir le harcèlement politique mené par les États contre nous et contre notre peuple d'une grande voix et à grandes actions ne sert à rien. Ils doivent choisir. Nous ne voterons pas non plus, jamais, pour le PNV ou les autres partis de ce type qui ont à nouveau refusé une occasion incomparable de présenter notre parole en tant que peuple. Le Collectif des Prisonniers Politiques Basques sera avec, ce dimanche, avec les abertzale, les indépendantistes, ceux qui luttent pour une transformation sociale, ceux qui luttent pour la parité... enfin, avec la gauche ! Avec ceux qui se sont engagés pour la liberté de notre peuple, avec ceux qui subissent et luttent contre l'apartheid politique, avec ceux qui sont écartés. Avec la jeunesse révoltée aussi. Finalement, le CPPB sera avec tous ceux qui s'efforcent de placer Euskal Herria dans le scénario démocratique. C'est avec eux que nous voulons franchir le pont vers la liberté. Dimanche, nous serons des milliers et des milliers à faire la pari d'un Euskal Herria libre. Et dès lundi, nous continuerons de développer ce projet.

En tant que peuple, nous devons revendiquer nos droits dans les cours de justice, et bien sûr dans les parlements et les mairies où se trouvent les citoyens basques, mais surtout depuis les organisations et des dynamiques populaires de même, bien sûr, que du fond de nos cellules. À l'avenir, nous continuerons de défendre notre nature collective dans tous les lieux où la discussion aura sa place, en paroles et en actions, de donner du souffle au travail en commun et nous libérerons toutes les forces dans ce processus dont ce peuple a tant besoin : en obtenant des conditions minima, en continuant d'agir en toute humilité à la construction du processus et en exigeant des États le respect de la parole des citoyens basques, car c'est le seul chemin vers une paix fondée sur la liberté du peuple.

Tel est notre engagement et telle est la demande que nous faisons à l'ensemble des citoyens basques.

Euskal Herriak Amnistia eta Autodeterminazioa! Amnistie et Autodétermination pour Euskal Herria !

Gora Euskal Herria Askatua! Vive Euskal Herria libre !

repas de soutien /presoen aldeko afaria


PRESOEN ALDEKO AFARIA AZAROAREN 19 AN BIDARTEN!
7-TAN POTEO ANIMATUA
19H POTEO ANIME

REPAS DE SOUTIEN AUX PRISONNIER-E-S POLITIQUES BASQUES 19 NOVEMBRE A BIDART

MIKEL, BENAT ETA BESTEAK ASKATU !!!!!

lundi 14 novembre 2011

sagarren denbora (le temps des pommes )

emazteek-diote@wanadoo.fr

05-59-29-16-08

« Sagarren denbora » 25 urte hauetan deportatuak, dokumentalaren aurkezpena, Kristiane Etxaluz-ekin

Azaroaren 17an, ostegun aratseko 8etan xuxen

Elgar zentroan, Hazparnen.

Emazteek Diotek antolaturik.

Emazteek Diote Elkarteak gomitatzen du Kristiane Etxalus, egina izan den bere senharra, Alfonso Etxegarai eta berari buruzko dokumentalaren aurkezpenera « Sagarren denbora ».

Ondotik hitzaldi bat eskainiko dauku : euskaldun emaztea, borrokolaria, maitasunez berak ere desterrua bizi duena 25 urte hauetan, bere engaiamendua Euskal Herriaren eraikuntzan atzo eta gaur. Eta, gaurko egoera berriak Euskal Herrian, zer itxaropenak pizten dituen…

« Sagarren denbora » dokumentala :

Kristiane Etxalus, Amikuze eskualdeko Domintxine herrikoa eta Alfonso Etxegarai, bizkaitarra, ezohiko bikotea dira. Biak gaztetik lotuak Euskal Herriaren askapenerako borrokari, beren maitasuna sorterritik 7 000 kmtara bizitzera kondenatuak daude, Alfonso Afrikako irla ttipi batean baitaukate 25 urte hauetan deportaturik. Baina erbesteak erbeste, Bidasoaren herrian dauzkate biek begiak eta sagarren denboran bihotzak . Oraindik iristear den sagarren denbora emankorrean.

« Eta joanen gira Aunamendi agurtu eta gure sagarrondoak animatzerat, maitasunez artatuz, ez daitezen sekula umezurtz senditu. » Kristiane Etxalus.

Présentation du documentaire par Kristiane Etxalus

« Sagarren denbora » (Le temps des pommes), 25 ans d’exiljeudi 17 novembre à 20h00 précisesau centre Elgar, à Hasparren.Organisée par Emazteek Diote.

A l’occasion de la projection du documentaire « Sagarren denbora », documentaire retraçant l’exil de Kristiane Etxalus et de son mari Alfonso Etxegarai, Emazteek Diote invite Kristiane Etxalus à la présentation du documentaire.

A l’issue de la projection, elle nous parlera de sa vie partagée entre son mari en exil, distant de 7000 km, sa vie au Pays Basque, de la force de leur amour, de son engagement dans la construction de Euskal Herria, des espoirs que suscite la nouvelle situation au Pays Basque…

« Sagarren denbora » (Le temps des pommes), 25 ans d’exil

Le couple formé par Kristiane Etxaluz, de Basse Navarre et Alfonso Etxegarai de Bizkaia (Biscaye) n’est pas banal. Engagés depuis leurs jeunes années dans la lutte de libération du Pays Basque, ils sont condamnés à vivre leur amour à 7000 kms de distance, puisque Alfonso a été déporté dans une petite île africaine il y a 25 ans. Malgré tout, leurs regards vont toujours vers le pays de la Bidassoa et leurs cœurs vers le temps des pommes, le temps des pommiers qui ne sont pas encore en fleurs.

« La déportation est pour moi comme un second monde, le premier monde continue toujours à être Euskal Herria, le Pays Basque, ma terre, la passion pour ma terre et l’envie d’y retourner. » Alfonso Etxegarai.

lundi 31 octobre 2011

azaroak 5 novembre bertso afaria !!!



AZAROAK 5 NOVEMBRE
BERTSO AFARIA :
* ODEI BARROSO * SUSTRAI COLINA
*XUMAI MURUA

repas bertso
20:00 au KALOSTRAPEn
rue marengo karrika
baiona ttikia petit bayonne
txartelak salgai kalostrapen /tickets en vente au kalostrape


lundi 26 septembre 2011

irailak 28 septembre rassemblement /.elgarretaratzea



ELGARRETARATZEA IRAILAren 28an ASTEAZKENez arratsaldeko 7etan - GARE DU MIDI - BIARRITZE (Festival Amérique Latine) !

MERCREDI 28 SEPTEMBRE , à 19 h GARE DU MIDI à BIARRITZ
A L’OCCASION DU FESTIVAL D’AMERIQUE LATINE, UN RASSEMBLEMENT POUR LES PRISONNIER-E-S POLITIQUES EST ORGANISE


E U S K A L P R E S O A K E T X E RA !
etxearen argia / Gernikako kriseilua -- la lumière du foyer / la lampe de Guernica-- ETXERAT

mercredi 21 septembre 2011

Soutien à DIDIER AGUERREri elkartasuna !

Communiqué d'Askatasuna du 19/09/2011

Samedi prochain 24 septembre, un bus se rendra à la prison de Lannemezan en soutien au prisonnier politique basque Didier Agerre qui a accompli cette année 10 ans derrière les barreaux et aux autres prisonniers politiques basques. Le bus partira à 9h du matin de la place de Donaixti/St Just-Ibarre (réserver au 06-75-68-06-79).

Un rassemblement pique-nique aura lieu sur place. Au retour, une soirée concert aura lieu au gaztetxe Bota de Donaixti avec les groupes K.way 731, 2zio, Goinetxe anaiak et Ekintza taldeekin.

non aux mandats d'arrets européens ! rassemblement konzentrazioa!


Joseba Aranibar Almandoz, euskal militantea, Pariseko epaileen aintzinean pasako da heldu den irailaren 21ean . Bertan Madrilek bidalitako euro agindu baten azterketa eginen da. Euro agindu hori Mattin Sarasola eta Igor Portuk jasandako torturen bidez lortutako deklarazioen gainean bakarrik oinarritzen da. Joan den urtean Donostiko epaitegiak 4 guardia zibil kondenatu ditu Igor eta Mattinek jasandako tratu txarrengatik. Nazioarteko hainbat instituzio eta erakundek Estatu espainiolari torturaren erabilpenaren gelditzea eskatzen diote. Josebaren kontrako euro agindua ez da onartua izan behar. Mobiliza gaitezen !
Elkarretaratzea irailaren 24an Arr.5etan Kapito Harri itzulgunean Uztaritzen.
Le 21 septembre prochain, le mandat d’arrêt européen émis par l’Etat espagnol à l’encontre du militant Joseba Aranibar Almandoz sera examiné à Paris. Ce mandat d’arrêt européen s’appuie exclusivement sur les déclarations obtenues sous la torture d’Igor Portu et Mattin Sarasola. L’année dernière, le tribunal de Donosti a condamné 4 gardes civils pour les tortures infligées à Igor et Mattin. De nombreuses institutions internationales et ONG demandent depuis des années l’arrêt de la torture pratiquée par la police espagnole. Le mandat d’arrêt européen à l’encontre de Joseba ne doit pas être accepté!
Rassemblement le 24 septembre à 17h00 au rond point du Kapito Harri à Uztaritze.

lundi 29 août 2011

aidez mattin olzomendi !


MATTIN OLZOMENDI LAGUNDU! AIDEZ MATTIN OLZOMENDI

Le verdict qui a terrassé mardi 9 août les basques Mattin Olçomendy et Peio Irigoyen est hautement politique car, faisant abstraction des faits, il remet en cause l'idée de la liberté de penser et le droit des accusés au silence qui ont été simplement bafoués pour devenir des arguments majeurs de l'accusation. Il suffit aujourd'hui d'avoir des opinions qui remettent en cause l'unité de la France pour être condamné à de lourdes peines et devenir les boucs émissaires de la lutte contre l'abertzalisme.
Mattin Olçomendy est, de plus, soumis à l'isolement depuis des mois sans que personne ne s'en émeuve et il est contraint d'être seul dans sa cellule 24h sur 24h, refusant toute promenade en guise de protestation. Le traitement qui lui est infligé est franchement inhumain : Il a, par exemple, subi une intervention chirurgicale au visage, sous anesthésie, menotté des pieds et des mains en présence de gendarmes armés.

Au lendemain du verdict politique qui le touche plus particulièrement, il a décidé de ne plus intégrer sa cellule et d'être donc conduit au quartier disciplinaire , « mitard », seule manière de s'élever contre la situation qui l'accable. Il en sera ainsi tant que l'isolement sera en vigueur et qu'il ne soit pas conduit dans un centre pénitentiaire avec d'autres détenus basques.
« Ils ont amené les juifs, mais comme je n'étais pas juif et je me suis tu, ils ont amené les communistes mais comme je n'étais pas communiste, j'ai détourné le regard, ils ont amené les arabes mais comme je n'en étais pas, je n'ai rien dit, ils ont amené les basques et comme je ne l'étais pas vraiment, j'ai laissé faire, ils ont enterré la langue basque à jamais, mais comme je ne la parlais pas, je ne me suis pas senti concerné.... »
Il est trop facile de fermer les yeux aujourd'hui, car tout le monde se taisait lorsque nous dénoncions la situation du logement en Pays basque jusqu'à ce que tous en soyons directement touchés, lorsque nous nous élevions contre le projet de passage de la LGV, jusqu'à ce que notre paysage en soit touché et nos maisons risquent d'être détruites, lorsque nous dénoncions le traitement réservé à la langue basque, jusqu'à ce qu'elle soit en voie de disparition...
Une campagne a été lancée pour venir en aide à Mattin. Nous vous demandons de bien vouloir envoyer le courrier ci-joint au directeur de prison de Chateauroux:
M le directeur de la prison de Chateauroux
C.P Le craquelin
Bp 549
36021 Chateauroux cedex
"A Monsieur le directeur de la prison de Châteauroux
Monsieur,
Je vous adresse ce courrier pour souligner la situation dans laquelle se trouve le détenu politique basque Mattin Olçomendy incarcéré dans le centre pénitentiaire de Châteauroux que vous dirigez.
Depuis quelques mois il est isolé de tout membre du collectif des prisonniers basques et c'est la raison pour laquelle il a refusé ces derniers temps de sortir de sa cellule et de se rendre en promenade.
Au lendemain de son procès, il a décidé de ne plus réintégrer sa cellule afin d'être mis au quartier disciplinaire en guise de protestation jusqu'à ce que sa pétition soit prise en considération, c'est-à-dire qu'il soit transféré dans un centre pénitentiaire où se trouvent d'autres basques ou qu'il soit rejoint par un ou plusieurs membres du collectif.
Mattin ne va pas au « mitard » de gaité de cœur mais c'est le seul moyen qu'il ait de protester. De plus l'éloignement auquel il est soumis le punit doublement ainsi que sa famille et ses amis qui lui rendent visite assidûment.
Le but de ce courrier est de vous demander de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour mettre fin à l'isolement de Mattin Olçomendy car, comme vous avez pu le constater, c'est un prisonnier politique basque et il souhaite pouvoir purger sa peine en compagnie d'autres basques.
Dans l'espoir que cette lettre pourra contribuer à mettre fin à la situation de Monsieur Olçomendy, veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées."


Merci de votre contribution, mon gendre Mattin vous en remercie. Xabier Soubelet, ex conseiller municipal de St jean de Luz et ex candidat abertzale aux cantonales.

jeudi 18 août 2011

mandat d'arret refusé !

http://www.eitb.com/infos/politique/detail/720364/daniel-derguy--mandat-darret-refuse/

vendredi 12 août 2011

ABUZTUAK 15 AOUT ! MANIFa !

Daniel Derguyren kontrako euroagindua salatzeko manifa iraganen da heldu den agorrilaren 15ean, arratsaldeko 5etan Donibaneko Garaziko herriko etxetik ! Kopuru haundian mobiliza gaitezen!


Le 15 août prochain manif à St Jean Pied de Port pour dénoncer le Mandat d'Arret Européen appliqué à Daniel DErguy. Mobilisons-nous! Départ 17h de la Mairie.

lundi 25 juillet 2011

fetes de bayonne /baionako bestak

BAIONAKO BESTAK fetes de bayonne

*asteartearekin/ mardi : uztailak 26 juillet
braderie MERKALDIA
vente du matos d'askatasuna : habits-drapeau-foulards
/ askatasunaren materiala salgai : arropak-ikurrinak-zapiak
goizean/ à 11:00
devant le local d' EPAISKA lokalaren aintzinean
rue pannecau karrikan
demandez le foulard des fetes !!!! eskatu festarako zapia !!!!!

*asteazkenarekin /mercredi: uztailak 27 juillet

- EUROAGINDUERI EZ! ESKUBIDE ZIBIL ETA POLITIKOAK BAI!
GIZAKATEA uztailak 27 Baionan : Daniel Derguyren alde / le 27 juillet à Bayonne , chaîne humaine pour DANIEL DERGUY, contre le mandat d'arrêt européen : arratsaldeko 19:00 heures place st André /San andres Plazan.

- Bestak hasten dira !!!! zatozte denak !!!
pour l'ouverture des fetes venez tous!!!
au local d' EPAISKAn
rue pannecau karrikan

*ostiralarekin/vendredi : uztailak 29 juillet
à 18:30
ESKUBIDE GUZTIEKIN EUSKAL PRESOAK ETXERAT!!!!
BESTA BAI ! BORROKA ERE BAI!
Azken ostirala konzentrazioa
rassemblement du dernier vendredi du mois en faveur des droits des prisonnier-e-s politiques basques
hitzordua marengo zubian/euskal museoaren aintzinean baionan
Pendant les fetes de bayonne le rdv sera le pont marengo, devant le musée basque de bayonne


*EGIN DEZAGUN BIDEA MOBILIZAZIO EGUNA
JOURNEE DE MOBILISATION A TRAVERS LE PAYS BASQUE
samedi/larunbatarekin: uztailak 30 juillet
goizeko 11:00 heures du mat
rond point St leon itzulgunean
bayonne/baionan


* igandearekin /dimanche: uztailak 31 juillet

PLACE PATXA PLAZAN

à 13:30 hitzaldia/ prise de parole
omenaldia /hommage
euskal presoei / aux prisonnier-e-s politiques

et aprés /ondotik :
euskal preso politikoen alde bazkaria
repas en faveur des prisonnier-e-s politiques basques
************** txartelak bazkarirako : salgai izango dira
uztailak 26asteartetatik EPAISKA Lokalean(pannecau karrikan) eta gelditzen direnak han bertan
20 euro: adultes-helduak
/ 10 euro: haurrak- enfants
************les billets pour le repas seront en vente a partir du mardi 26 juillet au local d'EPAISKA (rue pannecau) et le restant sur place .








mercredi 13 juillet 2011

manif

Uztailaren 16, larunbata - Arrats. 5:00etan
Euskaldunen Plaza - BAIONA


En soutien à Daniel DERGUY sostenga dezagun !!!



Samedi 16 juillet - 17h
Place des Basques - BAYONNE

Aterabide politikoa orain Résolution politique maintenant
Euskal Herriaren ezagupena Reconnaissance du P. Basque
Presoen eskubide politikoa errespetatu Respects des droits des Prisonnier-e-s
Errepresioaren gelditzea. Arrêt de la répression

mardi 12 juillet 2011

uztailak 16 juillet Manif- Manifa

Larunbatean Baionan burutuko den manifestazioan parte hartzeko deia egin dute

Agerraldia jendetsua burutu zuten atzo arratsaldean Baionan. Bestetik, Daniel Derguyk gose grebarekin jarraitzen du eta ez du uzteko asmorik.

GARA

Atzo eman zuten prentsaurrekoan, Daniel Dergiren abokatuak adierazi zuen preso hartu zuten momentu berean hasi zuen gose greba amaieraraino eramateko hautua egin duela Dergik. Erabaki «politiko» baten aurrean gaudela adierazi zuten Askatasunekoek, eta egoerak merezi duen erantzuna ematera deitu zituzten herritarrak.

Yolanda Molina abokatuak gogorki salatu zuen Dergiren egoera. Aspaldiko gertakarien aitzakian gaur egun kontu eske etortzea «erabaki eta motibo politiko hutsa» dela adierazi zuen. Prentsaurrekoan azaldu zuenez, oso haserre eta gaizki dago Dergi, eta hasi berri duen gose greba amaieraraino eramateko hautua hartu duela jakinarazi zuen.

Era berean, Etxeratek ere presoaren eta haren familiaren egoera ere salatu nahi izan zuen. Eta prentsaurrekoa baliatu zuen Fleury-ko espetxean pasa berri den gertaera bat salatzeko. Etxeraten esanetan, duela egun gutxi Gotzon Alkalde euskal presoa jipoitu egin zuten.

Askatasunak nabarmendu zuen, behin eta berriro, beste atxiloketa politiko bat dela honako hau, eta guztia «muntaia» bat dela ohartarazi zuen. «Euroaginduaren aurkako dinamikan sartzen dugu atxiloketa eta egoerak merezi duen erantzuna ematera deitzen ditugu herritarrak», gaineratu zuten errepresioaren aurkako antolakundeko kideek. Estatu frantsesaren jarrera orokorra salatu zuten, bai presondegietan daukan jarreragatik, baita kalean euskal militanteen aurka duen dinamikagatik ere. «Ez ditugu horrelako jarrerak onartzen eta onartzen dugun jarrera bakarra prozesu demokratikora bideratzen dena da, hau da, eskubide guztien aitortzan oinarritua dagoena».

Hori dela eta, gaur goizean Agen-eko epaitegira gerturatzea eskatu zuten, Dergiri babesa emate aldera. Horrez gain, hilaren 16an, larunbata, Baionan egingo den manifestazioan ere parte hartzeko eskatu zuten. Gogorarazi nahi izan zuten Dergik bizitza normal bat egiten zuela eta ez zeukala ezer ezkutatzeko. Hainbat iheslarik ere hartu zuten parte prentsaurrekoan.


source le journal du pays basque

Index > Edition papier > Pays Basque

Pays Basque

Daniel Derguy : un cas grave

12/07/2011

Goizeder TABERNA

Pour protester contre sa nouvelle arrestation, Daniel Derguy s’est engagé dans une grève de la faim. Il est prêt à aller jusqu’au bout. L’inquiétude de son avocate, de ses proches et des mouvements ayant manifesté leur soutien était grande hier, lors de la conférence de presse organisée à Bayonne.

La veille de l’examen possible par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Agen du mandat d’arrêt européen (MAE) dont il fait l’objet, plusieurs mouvements et associations ont témoigné de la “gravité” de la situation. Le mouvement pro-amnistie, formé par Askatasuna, Etxerat, les anciens prisonniers et les réfugiés politiques, était représenté en nombre. Une délégation renforcée par l’avocate de Daniel Derguy, Me Yolanda Molina, l’association de défense des droits de l’homme le CDDHPB, Solidaires et le NPA d’Anglet.

Ancien prisonnier, incarcéré pendant douze ans, le Labourdin originaire de Saint-Pierre-d’Irube se trouvait dans un moment clé de son nouveau projet professionnel lorsque les policiers français l’ont arrêté le 6 juillet dernier à Cahors. Dès sa mise en garde à vue, D. Derguy est entré en grève de la faim. Depuis sa dernière grève de 63 jours, en 2000, les séquelles au niveau de sa santé sont graves et son état pourrait rapidement basculer, d’après son entourage.

A travers cette nouvelle procédure judiciaire, son avocate voit une volonté de “casser” cet homme avec des accusations remontant à d’anciens temps. L’Audience nationale espagnole le recherche pour son rôle présumé dans l’envoi d’une lettre piégée à une entreprise du Pays Basque Sud, qui avait pu être désactivée, affaire remontant à 1994. Demain, Me Molina défendra la présomption d’innocence et demandera le report de l’audience.

Réponse aux dynamiques

Cette dernière dénonce l’objectif politique qui se cacherait derrière cette opération. Le mouvement pro-amnistie la voit comme une “réponse aux dynamiques en cours au Pays Basque”. Le représentant du CDDHPB a fait le rapprochement entre le cas d’Aurore Martin et celui de D. Derguy, affirmant “que ce n’est pas une coïncidence”. Pour Muriel Lucantis, d’Askatasuna, il s’agit d’un “pur montage”, de “propagande”.

Un “acharnement” de plus de la part de l’Etat français, selon Askatasuna. Muriel Lucantis a relevé les mauvais traitements dans les prisons de l’Hexagone, la dispersion et l’isolement des prisonniers basques vis-à-vis de leurs camarades et la “persécution des militants”. Elle a dénoncé qu’en plus du MAE contre Aurore Martin, des jeunes Souletins avaient été convoqués à la gendarmerie récemment, et que l’interrogatoire portait sur des questions politiques.

Depuis que ETA a déclaré un cessez-le-feu unilatéral, sur les 52 arrestations de militants basques, 27 ont été réalisées par les policiers français. Demandant aux Etats français et espagnol de “mettre un terme à la répression”, Askatasuna a affirmé n’accepter comme réponse de leur part que leur implication dans un processus démocratique dans lequel les droits du peuple basque seraient respectés.

Alors que Daniel Derguy pourrait être envoyé vers le territoire espagnol dans les 20 jours qui suivent la validation de la demande, les associations ont appelé à la manifestation qui aura lieu à Bayonne samedi prochain.

kazeta.info:

Frantziako agintariak haien arduren aitzinean ezartzeko bidean, dei zabala luzatu diote euskal jendarteari hendu den uztailaren 16an, arratseko 5etan Baionako Euskaldunen Plazatik abiatuko den manifestazioan parte hartzeko. Martxa horrek honako leman izanen ditu:
  • Aterabide politikoa orain
  • Euskal Herriaren ezagunepa
  • Presoen eskubide politikoak errespetatu
  • Errepresioaren gelditzea

lundi 11 juillet 2011

uztaritzeko bestak fetes d'ustaritz


UZTARITZEKO BESTAK
ELKARTASUN BAZKARIA
Uztailak 17 juillet

Hiribehere auzoan 12etatik goiti
apero-pintxo, bazkaria, hitz hartzea, kontzertuak,...

Giro hobea !

A partir de midi au quartier Hiribehere,
apéro-pintxo, repas, prise de parole, concerts, etc...

Ambiance assurée !

Gari, Argi, Joseba
eta Euskal Presoak etxerat !

samedi 9 juillet 2011

daniel derguy askatu !

http://www.lejpb.com/paperezkoa/20110709/277723/fr/Daniel-Derguy-entame-une-greve-faim-des-son-arrestation-mercredi

Pays Basque

Daniel Derguy a entamé une grève de la faim dès son arrestation, mercredi

p004_02.jpg

09/07/2011

G.T.

Une manifestation est prévue samedi 16 juillet à Bayonne ; Daniel Derguy a entrepris une autre forme de protestation. Depuis son placement en garde à vue, mercredi, il refuse de manger.

Actuellement écroué à la prison de Gradignan, d’après l’information donnée par son avocate Yolanda Molina, il est sous le coup d’un mandat d’arrêt européen (MAE) émis par l’Audience nationale espagnole. Selon l’avocate, les autorités espagnoles recherchent ce Basque originaire de Saint-Pierre-d’Irube pour son rôle présumé dans l’envoi d’une lettre piégée à une entreprise du Pays Basque Sud, qui avait pu être désactivée.

“En aucun cas il n’est fait état de son lien dans la location d’une camionnette” découverte chargée d’explosifs le 26 juillet 1993 à Castelldefells (Catalogne) comme avait indiqué un temps la police espagnole, a indiqué sa compagne.


Daniel Derguy gose greban aurkitzen da atxilotu zuten momentutik

Epailearen aurretik igaro ondoren espetxean sartu dute, euroagindu epaiketaren zain. Bere senideek ez dute berarekin egoteko aukerarik izan.

Gara

Daniel Dergi gose greban dago atxilotu zutenetik

Daniel Dergi gose greban dago herenegun atxilotu zutenetik, bere abokatuak jakinarazi duenez. Atzo arratsaldean Gradignan-eko espetxera eraman zuten, Agen-eko Auzitegian euroagindu eskaera jakinarazi ondoren.

08/07/2011 10:20:00

BAIONA-. Yolanda Molina abokatuak jakinarazi duenez, Daniel Dergi Gradignan-eko espetxean sartu zuten atzo arratsaldean, Agen-eko epaitegian Auzitegi Nazional espainolaren euroaginduaren berri eman ostean.

1994ko martxoan Paristik Gipuzkoara igorri zuten "gutun-bonba" batekin lotzen dute Dergi.

Familiak ez du ikusteko aukerarik izan. Epaitegira eraman zutelarik, bere neska-laguna Poliziaren ibilgailura hurbildu zen eta animo oihu batzuk jaurti zizkion. Poliziak bortizki baztertu zuen.

Datorren asteartean euroagindu eskaera aztertuko dela-eta, aske uzteko eskatuko du bere abokatuak.

Dergiren atxiloketa politikoki "adierazgarria" dela esan zuten atzo Batasunak, ABk eta EAk.

mercredi 6 juillet 2011

daniel dergi askatu!

http://www.kazeta.info/euskalherria/azkeneko-ordua-frantziako-poliziak-daniel-dergi-preso-ohia-atzeman-du

Frantziako Poliziak Daniel Dergi preso ohia atzeman du euroagindua tarteko

Argitaratua: 2011-07-06 11:46:52

Frantziako Poliziak Daniel Dergi preso ohia atzeman du Cahors hirian. Etxetik lanera zihoala gertatu da atxiloketa. Poliziak Dergiren aurkako euroagindu bat dela jakinarazi dio Chantal Arambel Hiruburuko preso ohiaren emazteari. 2008an, espetxetik atera zenean, Frantziako zonbait departamenduetan bizitzeko debekua jaso zuen Dergik. Hastapenean Champagne-Ardennen bizi izan zen baina azken urteetan Cahors-eko hirian zegoen. Bertan lan egiten zuen eta bizitza erabat normala zeraman. Donibane Garazin elkarretaratzea egin dute arratsean atxiloketa salatzeko eta Lagundu elkarteak Euskal Herrian atal historiko berri batean sartu nahian ari delarik espainiar eta frantziar estatuek erepresioareki segitzen dutela salatu du agiri baten bidez. ( Irakurri hemen: Kazeta.info, Gara eta "Le JPB" hedabideek Daniel Dergirekin eginiko elkarrizketa). ( Irakurri ere: Euroaginduaren aurkako kolektiboak kanpamendua antolatu du Maulen ). ( Irakurri ere: Diez eta Otegiren aurkako eskaerak berretsi ditu fiskaltzak "Bateragune auzian" ).

Daniel Dergi preso ohia atzeman du Frantziako Poliziak Cahors hirian. Dergi oso ezaguna egin zen Lizarra-Garazi garaian euskal presoek haien estatus politikoa aitortua izan zedin burutu zuten gose-greban bizitza arriskuan ezarri zuelako. 64 eguneko gose greba egin zuen Hiriburukoak.

Dergi 1996an arrestatua izan zen eta 20 urteko espetxe zigorra hartu zuen. 2008ko martxoan berreskuratu zuen askatasuna 12 urte espetxealdia bete eta gero.

Oraingoan euroagindua tarteko atxilo hartu dute berriz, iduriz, Espainiako auzitegiek bere aurka zabalik dituen zonbait ekintzengatik. AFP berri agentzia frantsesak Madriletik igorritako berri batean zehaztu duenez Auzitegi Nazionalak 1993an Kataluniak poliziak atzeman zuen lehergailuz beteriko furgonetaren auziarekin lotzen du Dergi baita Lazkaoko Pastas Arruabarrena enpresari igorritako gutuna tranpa batekin. Ertzaintzak atzeman zuen lehergailua eztanda egin aitzin.

Euskal Herritik mila kilometrora bizitzera behartua
Espetxetik atera ahal izaiteko frantziar justiziak zonbait baldintza ezarri zizkion Dergiri. Euskal Herritik urrun bizitzera behartuta, hastapenean Hiriburutik mila kilometrora dagoen Saint-Dizier hirian, Champagne-Ardenne eskualdean, finkatu zuen bere bizilekua.

Maite Ubiria KAZETA.INFOko kazetariak 2008ko urdaran parada ukan zuen preso ohiarekin mintzatzeko bertan.

Solasaldi horretan bere eguneroko bizitzaz eta etorkizunaz mintzo zen Dergi, baita euskal militanteen aurkako erasoen arrazoietaz ere. "Le Journal du Pays Basque" eta "Gara" egunkariek ere jaso zuten elkarrizketa horren pasarte batzuk hemen dituzue:

Noiz eta nola heldu zinen Saint-Dizieren bizitzera? Joan den martxoaren 14an atera nintzen kartzelatik eta berehala hona etorri nintzen, epaileak hiru egun eman baitzizkidan Saint-Dizierera heldu eta geroztik prestakuntzan nagoen eskolan izena emateko. Kartzelatik ateratzeko baiteztapadako baldintza zen honat abiatzea eta ikasketak burutzea. Hots, kartzela gibelean utzi eta familiarekin izateko kasik denbora izan gabe honera heldu nintzen.

Azal dezakezu nolakoa den zure bizitza frantziar barnealdeko hiri honetan? Nola pasatzen duzu egun arrunt bat? Kartzelaren usadioari jarraikiz, seiak aldera jaikitzen naiz eta, jarraian, zortzietan, prestakuntza zentroan sartzen naiz eguerdira arte. Arratsaldez, ordubatetatik seiak bitartean, bertan egoten naiz. Prestakuntza teorikoa eta manuala jarraitzen dut. Hamabost hilabete segituko dut eskolan. Oraingo trebakuntza hau bukatzerakoan, bi aukera ditut: beste formakuntza bat egin edo lana bilatu.

Prestakuntza amaitu ostean, departamendu honetan bertan lana bilatzera behartuta zaude? Nire asmoa da hegoaldera jotzea. Alta, debeku zabala ezarri didate. Euskal Herria eta Bretainia artean diren kostaldeko departamenduetan ezin naiz bizi, ez da Pirinioetako departamenduetan ere. Parisera joatea ere ukatu egin didate. Horrek biziki zaila bilakatzen du hemendik mugitzea. Gaur egun, edozein lekura joateko autoa erabili beharra dut derrigorrez; trenez ezin dut inora joan, Parisetik pasatu gabe bidai luzerik egiterik ez baitago Frantzian.

Zenbat denbora igaro behar duzu egoera honetan? Zer iraupen dute epaileak ezarritako neurri zorrotz hauek? Epaileak bortz urteko baldintzapeko askatasuna ebatsi du. Alta, debekua hamar urtez luzatzen da. Berak agindutakoari jarraikiz, Euskal Herritik at hamarkada bat eman beharko nuke.

Horrelako erabakiek finean zigorra luzatzen dute. Kartzelatik ateratzerakoan sentitzen duzu libro zaudela. Baina ez da inolaz ere horrela, guztiz alderantziz gertatzen da. Ene ustez, presoaren dosierra hastapenetik amaieraraino kudeatzen duen epaile bereziaren figura sortzeak asmo argia du: espetxetik kanpo ere gu kontrolpean izatea, kartzelatik at beste kartzela handiago batean sartuz, baina, finean, kartzela batean ukanez. Filipe Bidarten kasuan, baita nirean ere, aski frogatzen da zein den helburua. Nolabait, erbesteratu berriak gara. Hiritarrek Frantzian, XXI. mendean, erbesteratuak edo nahiago bada barneko deportatuak direla jakin behar dute.

Beharbada zaila da kalean dagoen norbait errepresaliatu gisara irudikatzea... Elkartasuna kartzelara heltzen da, eta nahiko lan da gaur egun dagoen preso kopurua ikusita horrelako elkartasuna eta laguntza bermatzea. Gure kasua berezia da, jendeak segur aski hauxe pentsatzen du: Dani eta Filipe ez dira preso, jada kalean dira. Alta, ez gara libro, eta neurri batean, egoera hau gure familientzat gogorragoa dela erran behar dut. Xantalek (bikotekidea) ezin du maiz etorri. Bidaia garestia da eta horri gehitu behar zaio hemen egoteko hotela atzeman behar dela. Orotara bisita bakoitzeko 500 euro inguru dira, eta diru kopuru hori, noski, ezin da hilero ordaindu. Bisitak urrundu behar dira... Bestalde, sentimenduen aldetik aski errazagoa da kartzelan: bisitak nola pasatzen diren badakizu, mugak badituzte ere hainbat usadioa dituzu... Kalean, biziki gogorra da, familia edo lagunak partitzen direnean frustrazio handia sortzen da, istantean konturatzen zarelako ezetz, ez dela egia, kalean zaudela baina aske ez zarela bizi.

Aipatu duzu Filipe Bidart eta zu erbesteratuak zaretela... Zuekin ireki duten bidea orokortzeko arriskua ikusten duzu? Bistan da bide berria ireki nahian ari direla. Moztu nahi dute kartzela inguruan antolaturik dagoen elkartasun sarea. Kartzelatik ateratzen zaituzte eta katea mozten da. Jada ez zara preso. Noski, beraiek bilatzen dutena ez da soilik kate hori moztea, horrekin batera konpromiso politikoaren kate luzea eten nahi dute. Gure izaera politikoa, gure erreferentzialtasun militantea ezabatu ezinean, Euskal Herritik urrun gaituzte.

Dergiren atxiloketa salatzeko elkarretaratzea egin dute Donibane Garazin. Bestalde Lagundu elkarteak honako agiri hau plazaratu du:

"Lagundu elkarteak Daniel Derguy-ren arrastatzea salatzen du fermuki. Bere kondena bete izanik ere Estatu Frantsesak eta Españolak Euroagindu estakuluarekin beste kondena bat ezarri nahi diote.

Euskal Herria bere istoriaren atal berri batean sartu nahian dabil eta bide horretan joan nahi duela herri honek argiki erakutsi du hego aldeko azken hauteskundetan.

Aldiz Frantses eta Español Estatuek beren errepresio bidetik segitzen dute Aurore eta orain Daniel-en arratazearekin baita Madrilgo Bateragune auziarekin. Bi Estatuen errepresio lotsagabea horren aintzinean deituak izanen diren mobilizazio guzitara deitzen dugu. Errepresioa Aski da !

Lagundu elkartekideok gure sustengu osoa ekartzen diogu Danieli"

samedi 25 juin 2011

ekainak 26 juin

ekainak 26 juin
igandearekin / dimanche
à partir de 12h / eguerdietatik

APERO/ ZINTZUR BUSTITZEA

au local d'EPAISKA lokalean
rue Pannecau karrikan
baionan à Bayonne

euskal preso politikoak etxerat !

vendredi 24 juin 2011

le jpb : article AURORE MARTIN



Sujet à la une source le journal du pays basque

L'union sacrée


23/06/2011

Pierre MAILHARIN

On n’avait pas vu ça depuis plus de 30 ans : assis à la même table, pour une conférence de presse, une militante abertzale et un représentant départemental du Parti socialiste. Hier, à la bourse du travail de Bayonne, Anaiz Funosas, porte-parole d’Askatasuna et du collectif contre le MAE, à l’origine du rassemblement, se trouvait même quasiment coude contre coude avec Pierre Chéret, premier secrétaire du parti de la rose en Pyrénées-Atlantiques. Seul faisait “obstacle” entre les deux Christophe Desprez, président de la Ligue des droits de l’homme au Pays Basque.

De part et d’autre du trio, et derrière eux, des dizaines d’élus, syndicalistes et associatifs locaux, fédérés autour d’une même cause : défendre Aurore Martin, dénoncer la tentative d’arrestation de mardi, fustiger le MAE. Pour n’en citer que quelques-uns : Sylviane Allaux, Colette Capdevielle (PS), Marie-José Espiaube (PCF) Mathieu Accoch, Jean-Claude Soudre (Parti de gauche), Claude Larrieu, Martine Mailfert (NPA), Alice Leiciagueçahar (Europe Ecologie-Les Verts), Martine Bi-sauta (adjointe au maire de Bayonne), Christine Bessonart (maire de Saint-Pée), Xabi Larralde, Jean-François Lefort (Batasuna), Jakes Bortayrou (AB) Txomin Catalogne (Segi), Victor Pachon (Cade), Laurence Hardouin (Cimade), Michel Larralde (CFDT).

Cette “union sacrée”, Anaiz Funosas et Claude Larrieu, aux manettes de la conférence, ont appelé l’ensemble des participants, et la société civile, à la poursuivre : “Dans la gravité des événements d’hier [mardi], le point positif, c’est l’intensité et la forme de la mobilisation. Pour nous, il s’agit de la voix à suivre. Il faut maintenant l’intensifier”. Une manifestation sera organisée dans ce but samedi place des Basques à Bayonne, à 17 heures. Avec ce double mot d’ordre : “La liberté pour Aurore Martin et le respect des droits civils et politiques”.

“Les heures sombres”

Sans appeler explicitement à y prendre part, Pierre Chéret a eu des mots forts pour condamner les agissements de mardi : “L’instant est important, je le considère même comme grave. Je veux apporter tout notre soutien à Aurore Martin. Mais pas seulement : derrière la brutalité et les méthodes policières inacceptables, il y a une volonté de faire taire, qui rappelle les heures sombres de notre histoire. […] Nous demandons donc avec fermeté qu’Aurore Martin ne soit pas extradée sur des faits relevant d’actes politiques militants”.

Alice Leiciagueçahar (EE-Les Verts) a, elle, souligné les incidences futures d’une telle extradition : “Ce serait un premier pas vers une interdiction pure de Batasuna. Or l’illégalisation d’un parti politique est quelque chose que l’on ne peut pas admettre”.

Martine Bisauta, se faisant le relais d’élus n’ayant pu se libérer (Alain Iriart, Michel Veunac, Jakes Abeberry, Jean-Michel Galant, Jean-René Etchegaray), a rappelé la devise voltairienne : “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire”.

Tortures et humiliations

Elle a ensuite salué “le courage extraordinaire” d’Aurore Martin, avant de mettre les pieds dans le plat : “Elle est censée être remise à une police [espagnole, ndlr] qui n’offre pas toutes les garanties qu’on serait en droit d’attendre d’un Etat démocratique. Dans les geôles espagnoles, on frappe, on humilie et on torture. Il suffit de lire le dernier rapport d’Amnesty International”.

Si le front commun anti-MAE n’avait jamais été aussi large, il n’était cependant pas complet hier. Quelques élus MoDem ou affiliés étaient présents, mais le parti en tant que tel n’avait pas de représentant officiel. En campagne mardi en Béarn pour les sénatoriales, Jean-Jacques Lasserre était hier à peine au courant des événements. Le président de groupe Forces 64 au Conseil général nous a juste indiqué : “Je regrette énormément que cela prenne cette tournure. Je crois qu’il faut impérativement essayer de calmer les esprits. J’ai l’impression que les positions se radicalisent. J’avais dit en son temps que je n’étais pas d’accord avec ça [le MAE, ndlr]”.

Du côté de l’UMP locale, seul Max Brisson, premier adjoint au maire de Biarritz et président de groupe au Parlement de Navarre, a accepté de s’exprimer : “Je regrette ce qui s’est passé. J’étais opposé à cette extradition, je le demeure. Je ne pense pas que les scènes que nous avons connues au Petit Bayonne correspondent à ce que je souhaite au Pays Basque. Cela montre que l’émotion est profonde. Il est dommage que les autorités de l’Etat n’en tiennent pas compte. Cette émotion dépasse de très loin les seuls militants abertzale”.

Le bureau parlementaire de Michèle Alliot-Marie, députée de la 6e circonscription, nous a fait savoir que celle-ci ne s’exprimerait pas. Alain Lamassoure, député européen du Sud-Ouest, a quant à lui transmis le message qu’il “ne ferait pas de réaction tant qu’Aurore Martin ne serait pas arrêtée”. Eprouvée par les événements de la veille, la militante de Batasuna n’était pas présente à la conférence de presse hier.



L’échec de la police relayé par tous les médias
Jamais, depuis le début de “l’affaire Aurore Martin”, les médias ne s’étaient mobilisés autant que ces deux derniers jours. L’arrestation ratée de mardi, couverte par l’ensemble de la presse locale (EITB, Berria, Le JPB, Sud Ouest, France Bleu Pays Basque, France 3 Euskal Herri, Euskal Irratiak…), a également été relayée par la plupart des quotidiens et/ou sites Internet hexagonaux (Libération, Le Monde, Le Figaro, Le Nouvel Observateur, Rue 89…). Dans le titre des articles, souvent, revenait l’échec de la police française : “La police rate la capture de la militante basque Aurore Martin” (Le Monde), “Aurore Martin, arrestation ratée” (Libéra-tion), “La police française échoue à arrêter une militante basque” (Le Figaro). La militante de Batasuna a été interrogée en direct par téléphone sur la chaîne LCI. Les images sont également passées au 19/20 de France 3. Hier, les mêmes journalistes locaux étaient présents lors de la conférence de presse de soutien à Aurore Martin. Trois chaînes de télévision espagnoles avaient aussi effectué le déplacement : Antena 3, la 6 et la 7. A l’issue des interventions, leurs représentants, qui ne comprenaient manifestement ni l’euskara ni le français, ont posé quelques questions en espagnol.