mercredi 19 septembre 2012

utzi pakean preso eta senideak ! laissez en paix les prisonnier-e-s et leurs familles !





source le journal du pays basque 
www.le jpb.com 

Pays Basque

Front commun à Villefranche-sur-Saône

15/09/2012
Carole SUHAS
Un pas a été franchi à la prison de Villefranche-sur-Saône, où prisonniers politiques basques et prisonniers de droit commun ont décidé de mener un front commun contre ce qu’ils considèrent être une situation d’exception. A l’intérieur comme à l’extérieur, prisonniers et familles, qui dénoncent des “pratiques illégales” ont alerté le Contrôleur général des lieux de privations de liberté, qui a été saisi du dossier.
Les événements de début juin (voir l’édition du JPB du 06/07/2012 dernier), vécus par trois prisonniers basques dans la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône ont “radicalisé” la protestation qui sort de l’ombre. L’ensemble des prisonniers dénonce aujourd’hui “une situation de violence quotidienne” et “des entraves aux visites”. C’est ce que nous rapporte Zigor Goieaskoetxea, membre de la famille de l’un desdits prisonniers. En juin dernier, l’usage arbitraire du portique de sécurité avait mis le feu aux poudres. “Si le portique d’entrée sonne trois fois, la visite est refusée. Ce qui n’est pas légal”. Epinglée, l’administration pénitentiaire a changé son mode opératoire, mais “sous couvert de suivre les règles, ce sont en fait les mêmes pratiques qui perdurent” s’indigne Z. Goieaskoetxea.
“Violence quotidienne”
A ces entraves, s’ajoute la violence, qui a fait la réputation d’un établissement souvent qualifié de “disciplinaire”. “Une machine répressive et tortionnaire”, voilà ce que serait l’intérieur de cet établissement, dans lequel “les fonctionnaires de prison ont un sentiment de toute puissance” estime Zigor Goieaskoetxea. “Il n’y a aucun dialogue, les rapports sont uniquement basés sur la violence. C’est insoutenable”.
Fin juin dernier, l’un des trois prisonniers basques en question avait été entendu par la juge Duyé pour des faits de violence subis. “Elle a répondu : qu’est-ce que c’est pour vous, militants de l’ETA, quelques coups ?” rapporte son frère. “Ca signifie que la juge d’instruction cautionne que des gens puissent être torturés dans les prisons françaises”.
Afin de soutenir la dynamique de protestation entamée par l’ensemble des prisonniers, un rassemblement est organisé samedi 22 septembre à Villefranche-sur-Saône. Un bus, partira le vendredi 21 aux alentours de 20 heures de la place Saint-André à Bayonne.

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