Libérez Iosu Uribetxebarria, immédiatement !
La décision qu’a pris Iosu Uribetxebarria, prisonnier poltiique basque d’entamer une grève de la faim pour obtenir de vivre les derniers moments de sa vie parmi les siens nous place toutes et tous face à nos responsabilités.
A l’emprisonnement de très longue durée, aux conditions de détentions souvent infra humaine subies, s’ajoute aujourd‘hui dans le
cas de Iosu et de 13
autres de ses compagnons de lutte, la cruelle perspective de mourir à
court terme dans les caveaux pénitenciers.
C’est ainsi que nous sommes parvenu à toucher le summum de la cruauté appliquée aux prisonnier-e-s politiques basques par le gouvernement espagnol et le silence coupable de ceux qui savent et ne font rien.
HERRIRA exige que Iosu -et les 13 autres prisonniers politiques basques dont le pronostic vital est engagé ou pour lesquels les conditions de détention sont incompatibles avec leur état de santé- soit immédiatement libéré.
Cette exigence qui est nôtre se base sur trois critères majeurs ;
- Le critère de simple humanité. En effet, nous considérons comme totalement inadmissible de ne pas accorder à une personne humaine le droit de mourir dignement, entouré de l’affection des siens.
- Critère légal. Nous exigeons que les textes légaux s’appliquent sans restriction, et en la matière les textes organisant la remise en liberté des personnes dont l’état de santé est incompatible avec la détention.
- Critère politique enfin. Le contexte politique nouveau en Euskal Herri est incompatible avec toute forme d’acharnement à l’encontre des membres du Collectif des prisonnier-e-s politiques basque et des réfugié-e-s politiques basques. La libération de ceux-ci/celles-ci s’impose.
HERRIRA appelle toute personne attachée à ce que la logique de Paix et de justice en Pays Basque aille de l’avant, à se mobiliser et à faire preuve de solidarité à l’égard de Iosu Uribetxebarria et de ses 13 camarades gravement malades.
Libérez Iosu !
Libérez les prisonnier-e-s politiques malades !
Bayonne, le 10 août 2012
HERRIRA
C’est ainsi que nous sommes parvenu à toucher le summum de la cruauté appliquée aux prisonnier-e-s politiques basques par le gouvernement espagnol et le silence coupable de ceux qui savent et ne font rien.
HERRIRA exige que Iosu -et les 13 autres prisonniers politiques basques dont le pronostic vital est engagé ou pour lesquels les conditions de détention sont incompatibles avec leur état de santé- soit immédiatement libéré.
Cette exigence qui est nôtre se base sur trois critères majeurs ;
- Le critère de simple humanité. En effet, nous considérons comme totalement inadmissible de ne pas accorder à une personne humaine le droit de mourir dignement, entouré de l’affection des siens.
- Critère légal. Nous exigeons que les textes légaux s’appliquent sans restriction, et en la matière les textes organisant la remise en liberté des personnes dont l’état de santé est incompatible avec la détention.
- Critère politique enfin. Le contexte politique nouveau en Euskal Herri est incompatible avec toute forme d’acharnement à l’encontre des membres du Collectif des prisonnier-e-s politiques basque et des réfugié-e-s politiques basques. La libération de ceux-ci/celles-ci s’impose.
HERRIRA appelle toute personne attachée à ce que la logique de Paix et de justice en Pays Basque aille de l’avant, à se mobiliser et à faire preuve de solidarité à l’égard de Iosu Uribetxebarria et de ses 13 camarades gravement malades.
Libérez Iosu !
Libérez les prisonnier-e-s politiques malades !
Bayonne, le 10 août 2012
HERRIRA
Courrier à Monsieur le Consul d’Espagne en poste à Bayonne.
Monsieur le Consul,
Par la présente, le mouvement populaire HERRIRA (d’Iparralde) attire votre attention sur la situation du prisonnier politique Basque Iosu Uribetxebarria.
Ce dernier -originaire d’Arrasate, âgé de 57 ans, incarcéré depuis 1987 est atteint d’un cancer du rein qui a métastasé aux poumons et au cerveau-, a décidé d’enta
Monsieur le Consul,
Par la présente, le mouvement populaire HERRIRA (d’Iparralde) attire votre attention sur la situation du prisonnier politique Basque Iosu Uribetxebarria.
Ce dernier -originaire d’Arrasate, âgé de 57 ans, incarcéré depuis 1987 est atteint d’un cancer du rein qui a métastasé aux poumons et au cerveau-, a décidé d’enta
mer une grève de la faim à l’hôpital de Donostia.
Iosu Uribetxebarria n’a qu’une demande ; vivre ses derniers jours entouré de l’affection des siens. Cette ultime demande d’un homme en fin de vie a été refusée par le gouvernement que vous représentez.
Nous vous demandons, Monsieur le Consul, de témoigner auprès du Gouvernement espagnol que vous représentez de l’émoi qu’a provoqué cette décision et de l’attente qui est notre ; accorder sans délai à Iosu Uribetxebarria la remise en liberté.
Il s’agit là d’une exigence citoyenne, empreinte de l’humanité qui s’impose face à pareille situation.
Dans l’attente de la décision qui s’impose au bénéfice de Iosu Uribetxebarria et des 13 autres prisonnier-e-s politiques basques gravement malades, nous vous adressons nos salutations.
A Bayonne.
Le vendredi 10 août 2012
HERRIRA
11/08/2012
Iosu Uribetxebarria n’a qu’une demande ; vivre ses derniers jours entouré de l’affection des siens. Cette ultime demande d’un homme en fin de vie a été refusée par le gouvernement que vous représentez.
Nous vous demandons, Monsieur le Consul, de témoigner auprès du Gouvernement espagnol que vous représentez de l’émoi qu’a provoqué cette décision et de l’attente qui est notre ; accorder sans délai à Iosu Uribetxebarria la remise en liberté.
Il s’agit là d’une exigence citoyenne, empreinte de l’humanité qui s’impose face à pareille situation.
Dans l’attente de la décision qui s’impose au bénéfice de Iosu Uribetxebarria et des 13 autres prisonnier-e-s politiques basques gravement malades, nous vous adressons nos salutations.
A Bayonne.
Le vendredi 10 août 2012
HERRIRA
article du journal du pays basque:
Pays Basque
Les trois députés parlent d’une même voix
11/08/2012
Antton ROUGET
Il est des situations extrêmes propices au rassemblement des forces,
au dépassement des divergences. En plein processus de paix, la décision
du prisonnier Iosu Uribetxebarria, gravement malade et hospitalisé à
Donostia, de cesser de s’alimenter depuis mercredi pour dénoncer le
refus du gouvernement espagnol de lui accorder la libération
conditionnelle fait sans doute partie de ces moments critiques.
Des importantes mobilisations dans les prisons françaises et
espagnoles aux déclarations des responsables politiques du Pays Basque
Nord : les appels à la libération immédiate de Iosu Uribetxebarria ont
traversé, hier, une grande majorité des courants politiques au Pays
Basque Nord.
Colette Capdevielle, Sylviane Alaux et Jean Lassalle : signe du
consensus autour de la question, les trois députés du Pays Basque ont
publiquement pris position en faveur de la libération du prisonnier
atteint d’un cancer du rein qui a métastasé aux poumons et au cerveau.
Les deux députées socialistes des cinquième et sixième circonscriptions
ont même participé au rassemblement organisé par Herrira, à Bayonne,
devant le consulat d’Espagne. Une première.
“Les personnes malades doivent être soignées, chose qui n’est pas
compatible avec la détention”, pour Colette Capdevielle, qui se fonde
sur “le droit européen qui considère ce type de traitement comme
inhumain et dégradant”. La prise de position est catégorique. Idem pour
Sylviane Alaux qui s’est rendue à Bayonne “sans état d’âme” et qui,
affirme-t-elle, aurait participé ce samedi après-midi à la grande
manifestation prévue à Donostia si elle n’avait pas eu un empêchement
personnel.
“La situation de ce détenu n’est pas compatible avec le processus de
paix” : s’il n’était pas présent au rassemblement, le député centriste
Jean Lassalle s’est, lui, déclaré prêt “à s’engager personnellement sur
la question”. Jean-René Etchegaray et le sénateur Jean-Jacques Lasserre,
ses deux collègues du MoDem présents à la conférence d’Aiete le 17
octobre dernier, ont eux aussi clairement pris position en faveur de la
libération du prisonnier. “Il faut regarder son cas avec humanité en
prenant en compte le fait que nous sommes dans une situation
particulière dans la vie politique de ce pays”, a expliqué le sénateur
des Pyrénées-Atlantiques. Nous n’avons pu obtenir les prises de position
des autres responsables politiques du Pays Basque Nord présents à la
conférence d’Aiete.
“Il est ici question de vie ou de mort. Nous sentons la gravité de la
situation, qu’il ne s’agit pas uniquement d’une question politique.”
Les mots sont de Gabi Mouesca, militant abertzale et membre de Herrira,
au sortir du rassemblement organisé par le mouvement en faveur des
droits des prisonniers basques, et peuvent expliquer les prises de
position quasi unanime en faveur du prisonnier originaire d’Arrasate.
I. Uribetxebarria accepte de se soumettre aux examens médicaux
S’il poursuit sa grève de la faim, entamée mercredi dès les premières
heures de la journée, le prisonnier Iosu Uribetxebarria, hospitalisé
pour un cancer du rein qui a métastasé au cerveau et aux poumons, a
accepté, vendredi, de se soumettre aux différents examens médicaux
nécessaires.
Tomodensitométrie (TDM) et ponctions pulmonaire et cérébrale : le prisonnier originaire d’Arrasate avait dit dans un premier temps qu’il “ne ferai[t] pas ses analyses.”
Mais vendredi, après que l’administration pénitentiaire a accusé, par le biais d’une note de presse, Iosu Uribetxebarria de “ne pas collaborer”, le détenu est revenu sur sa décision, ont confirmé l’association des familles de prisonniers Etxerat et le mouvement Herrira.
En revanche, contrairement à ce qui a été diffusé dans certains médias, le mouvement Herrira a rappelé, par le biais d’un communiqué de presse, que Iosu Uribetxebarria n’a, par contre, jamais cessé de prendre ses médicaments.
Tomodensitométrie (TDM) et ponctions pulmonaire et cérébrale : le prisonnier originaire d’Arrasate avait dit dans un premier temps qu’il “ne ferai[t] pas ses analyses.”
Mais vendredi, après que l’administration pénitentiaire a accusé, par le biais d’une note de presse, Iosu Uribetxebarria de “ne pas collaborer”, le détenu est revenu sur sa décision, ont confirmé l’association des familles de prisonniers Etxerat et le mouvement Herrira.
En revanche, contrairement à ce qui a été diffusé dans certains médias, le mouvement Herrira a rappelé, par le biais d’un communiqué de presse, que Iosu Uribetxebarria n’a, par contre, jamais cessé de prendre ses médicaments.
Pays Basque
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